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17 juillet 2019 3 17 /07 /juillet /2019 23:22

   Après être rentré de l'Australie, j'ai pris une pause de compétition d'un mois pour refaire les niveaux d'énergie, ainsi que quelques weekends d'entrainement à travers le Québec. J'ai réalisé que ma forme de vélo avait augmenté suite à la digestion et récupération des milliers de kilomètres fait en Australie.

   Pour ma 6ème participation au 70.3 de Tremblant, les athlètes ont du composer avec des vagues plus grosses que d'habitude, ce qui est ma bête noire, car je ne trouve pas la clé pour bien nager dans les vagues. Sans miracle, je suis sorti de l'eau en 28 minutes et des poussières.

   En vélo, j'ai pu constater la bonne forme, puisque j'ai fait une moyenne de 293 Watts (NP), ce qui est ma plus grosse depuis deux ans. Les conditions étaient venteuses, et ça m'a donné un 2h23, bien enduit de frustration à cause du drafting omniprésent dans la course y compris chez certains pros, qui se targuaient d'ailleurs à l'arrivée d'avoir amélioré leur temps de 5 minutes sur l'an passé, au moment où tout le monde partageait que les conditions avaient ralenti la course. Le manque d'intégrité comme d'arbitrage est flagrant, ce n'est pas nouveau sur une course ironman, mais on dirait que cela me dérange davantage quand ce sont des athlètes que je connais de près ou de loin que lorsque ce sont des inconnus. Cela me pousse à remettre en question de futures participations à cette course.

   Mais, très satisfait de mon vélo sur le coup, je savais que la course à pied allait être un peu dure, car c'est un aspect que j'ai eu plus de mal à travailler en Australie, surtout avec ma blessure chronique au talon qui est ressurgie depuis mon retour au Québec. Je m'en sors tout de même avec 1h26, mon 3ème meilleurs temps là-bas (après 1h21 et 1h24) et un 4h22, ce qui en fait une course encourageante.

IRONMAN 70.3 MT TREMBLANT - 1,9KM+90KM+21,1KM

4h22'35''

Nage : 28'39'' (1'30''/100m)

Transition 1 : 2'53''

Vélo : 2h23'39'' (37,59km/h)

Transition 2 : 55''

Course : 1h26'29" (14,64km/h, 4'05''/km)

41ème sur 3229 finishers

18ème pro.

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17 juillet 2019 3 17 /07 /juillet /2019 23:21

TRIMEMPHRE - 1,9KM+90KM+21,1KM

4h28'45''

Nage : 30'59'' (1'37''/100m, 20ème temps)

Transition 1 : 1'47''

Vélo : 2h22'39'' (37,85km/h, 1er temps)

Transition 2 : 37''

Course : 1h32'46'' (13,65km/h, 4'23''/km, 15ème temps)

3ème sur 222 partants

2ème homme 30/34 ans.

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4 mars 2019 1 04 /03 /mars /2019 09:37

   Pour ce 70.3, j'ai décidé de me présenter avec très peu voire aucune préparation spécifique (le but étant de se créer une forme pour la distance ironman) et très peu de repos (là encore la priorité étant l'ironman de Nouvelle-Zélande qui à l'origine était prévu -avant les imprévus- deux semaines plus tard). La distance 70.3 est devenu presque une routine au fil du temps à tel point que je me demande encore si cela change grand chose de prendre 3 ou 10 jours de repos avant la course.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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   Les semaines avant la course, nous avons résidé à Torquay, à 20km plus au sud que Geelong, dans un décors très accidenté, où je me suis définitivement affuté pour la grimpe, et où j'ai fait de très bons entrainements. J'ai maintenu un niveau correct en natation, seule la course à pied me procurait des sensations en dents de scie, c'est toujours le sport qui prend le plus de temps pour moi à mettre à niveau.

   Ce 70.3 présentait un parcours relativement facile comparé à ce que j'ai pu faire ailleurs : une nage en mer avec wetsuit, un parcours vélo avec un peu de vent et seulement 500m de dénivelé, et une course à pied assez plate hormis deux très grosses côtes.

   Durant la natation, j'ai été impressioné du niveau élevé et homogène de la course : personne à la traîne pour nager avec moi. En me déchaînant seul en arrière, je nage sous les 26 minutes, un temps que j'ai fait très rarement. C'était mon premier 70.3 avec le wetsuit Agilis de Huub, et j'ai pu ainsi confirmer la bonne glisse de ce wetsuit que j'avais remarquée sur un olympique l'année passée.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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   J'ai eu un sentiment mitigé sur le vélo, où je réalise un premier tour à 275W qui est bien dans la fourchette que j'avais en tête, mais un deuxième à 255W, qui est presque de l'allure ironman. Je pensais vraiment avoir de meilleures jambes que ça, mais je peux me rassurer en mettant cela sur le compte du travail d'endurance de ces dernières semaines qui ne me prédisposait pas à un effort 70.3. Je pose donc le vélo en 2h26 sur un parcours qui aurait mérité 2h15 compte tenu des conditions assez idéales.

   Sur la course à pied, je me suis senti dans une belle journée à courir à 4:00/km jusqu'à la grosse côte qui marquait la fin de la première boucle. Certains passages étaient si raides qu'en plus de scier les jambes en montant, ils faisaient aussi ralentir le pace en les descendant. Je n'ai pas vraiment réussi à retrouver le pace initial par la suite, et fait les 13 derniers kilomètres en mode survie, une stratégie qui me va si bien. En reprenant la côte une deuxième fois, j'avais hâte de terminer. La facture fut un peu salée avec cette course finalement terminé en 1h32, puisque 4h28, je classe cela dans mes temps ordinaires, mais 8 minutes de moins comme je visais m'aurait donné un sub 4h20 et un boost de motivation pour la suite.

Par la suite, je n'ai pas pu tester ma forme sur ironman deux semaines plus tard pour cause de perte de passeport qui m'a vallu de rester bloqué en Australie pour deux semaines de plus. Je prends encore du Spasfon matin, midi et soir pour digérer l'épisode. Autant dire que j'ai le couteau entre les dents et Javier Gomez a intérêt de boire du jus de betterave le 5 mai pour l'ironman Port Macquarie. Trêve de plaisanterie, c'est assez dur de ne pas pouvoir valider deux mois d'entrainement et de garder sa motivation, aussi je regarde quelques triathlons à faire en Nouvelle-Zélande et dans le Queensland au fil du voyage.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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IRONMAN 70.3 GEELONG - 1,9KM+90KM+21,1KM

4h28'52''

Nage : 25'57'' (1'21''/100m)

Transition 1 : 2'59''

Vélo : 2h26'14'' (36,927km/h)

Transition 2 : 1'34''

Course : 1h32'08" (13,741km/h, 4'21''/km)

51ème sur 1125 finishers

13ème pro.

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 00:01

    Dans cette étude sur l'effet de la déshydratation sur la performance chronométrique sur un demi-marathon, nous avons ciblé un sujet qui a choisi de courir le 70.3 Cozumel pour des raisons de logistique (vol direct aller-retour sur le week end), et de place dans le calendrier, sans se soucier de la température avoisinant les 30°C à l'année longue avec un taux d'humidité de plus de 90%.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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   Le sujet a fait une nage hors de sa zone de confort (26'56'' sans wetsuit pour 1800m, soit environ 28'20'' sur un vrai 1900m, ce qui constitue un record personnel sans wetsuit) ce qui l'a placé dans de bonnes dispositions pour amorcer la perte hydrique.

   Les vents étant violents sur ce parcours vélo (roue pleine interdite), le sujet n'a eu aucun mal à situer son effort à environ 85% de son FTP, soit à 280-290 watts, voire même au delà dans les portions les plus venteuses. Déconcentré par les paysages magnifiques entre plages désertes sur la droite et jungle sur la gauche, il n'a pas senti qu'il fonçait dans un mur, bien qu'il n'avait pas vraiment d'options pour l'éviter. Son taux de sudation a en effet été estimé à une valeur très élevée, puisque le sujet étant arrivé déshydraté en T2, on peut penser qu'il a perdu 7% de son poids en eau, soit 5.7 litres. Ayant bu un bidon de 500 mL à chacun des 8 ravitaillement, soit 4 litres, sa perte d'eau totale s'élève à 9.7 litres, soit environ 4 litres de l'heure, ce qui est confirmé par le filet d'eau ininterrompu qui a coulé de son nez pendant 2h22. Inévitablement, son wattage a diminé dans les 25 derniers kilomètres, une conséquence logique de la déshydratation, ce qui ne l'a toutefois pas empêché de remonter 5 places en tout sur le vélo.

   Une fois sorti de la T2, les éléments étaient en place pour commencer l'étude. Le sujet s'est confié avoir eu des vertiges, des frissons, mais a su gérer la fatigue intense grâce aux glaçons à chaque ravitaillement. Bien qu'il pensait pouvoir courir sous les 1h30 (un doux rêve réalisé par seulement 14 triathlètes ce jour-là) comme lors des triathlons en condition de canicule, son allure s'est révélée être bien plus lente que ça, aux alentours de 5:00/km, sans toutefois ralentir malgré la non-amélioration (mais non-dégradation) de son état. Il est intéressant de voir le fort impact négatif sur le mental du sujet de la pluie raffraichissante qui est arrivée... A 200m de la ligne.

   Notre prochaine étude consistera à étudier l'effet d'une prépration au Canada pendant le mois d'octobre le plus froid et pluvieux de ses 40 dernières années sur la performance lors d'un Ironman dans le désert.

IRONMAN 70.3 COZUMEL - 1,9KM+90KM+21,1KM

4h40'27''

Nage : 26'56'' (1'25''/100m)

Transition 1 : 2'36''

Vélo : 2h22'15'' (37,961km/h)

Transition 2 : 1'59''

Course : 1h46'41" (11,867km/h, 5'03''/km)

39ème sur 1971 finishers

16ème pro.

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29 juin 2018 5 29 /06 /juin /2018 22:26

   Cette année, j'en étais à ma 5ème participation au 70.3 Tremblant; Sur les éditions précédentes, mes temps de nage se situaient entre 26'55'' et 27'30'', de vélo entre 2h17 et 2h24 et de course entre 1h21 et 1h35, pour un total entre 4h10 et 4h30. Je savais donc exactement à quoi m'attendre suivant que j'étais en bonne ou mauvaise forme. Depuis le début de l'année, je nage très bien puisque j'ai amélioré d'une minute mes temps sur mes trois premiers 70.3 de l'année, je fais du vélo comme à l'habitude, mais je cherche encore ma forme en course à pied. J'espèrais que les trois 70.3 faits dans les 6 semaines précédentes servent de grosses séances pour faire une bonne nage et un bon vélo, et une course à pied décente. Il y avait aussi un risque d'être rattrapé par la fatigue.

Sur la natation, je suis resté sagement dans les pieds pendant la première moitié pour ensuite sortir de mon abri et accélérer. Les sensations étaient bonnes, et je m'attendais donc à un 26 minutes tout rond, mais je suis sorti avec 27'05''. Je n'ai pas eu cette satisfaction de faire un record personnel sur ce parcours alors que c'est mon point fort cette année. A partir de là, la journée a été longue pour tout un tas de raisons que j'ai identifié par la suite :

- Je n'avais pas mis mon trisuit porte bonheur avec lequel j'ai fait 4h10 en 2015 (et que je n'ai pas lavé depuis).

- Un micro-climat s'est installé autours de moi, ce qui a fait que je suis le seul qui ai eu le vent de face tout le long du vélo.

- Le parcours de course à pied s'est allongé de quelques kilomètres aussitôt que j'ai franchi le demi-tour. C'est la tectonique des plaques terrestres.

- Lance m'a fait une blague et a remplacé ma fiole d'EPO dans le frigo par son échantillon d'urine. Toujours se méfier des gars avec une seule couillle.

Evidemment, avec tous ces éléments, j'ai roulé 2h26 (mon plus lent en 5 ans) et couru 1h33 (pas mon plus lent mais presque). Sur les autres 70.3, j'avais roulé temps du premier + 18-20 minutes, ce qui aurait donné à Tremblant 2h20-2h22, ce qui est en adéquation avec tous les efforts fournis à l'entrainement depuis mai. En compilant mes données de puissance avec Garmin Connect depuis que j'ai un powermeter (j'ai réussi à le réinstaller à deux jours de la course en limant le frein qui touchait), je me rends compte que j'ai poussé 8 watts de moins que l'an passé, alors que j'espérais en pousser 8 de plus. Mais surtout que ma forme en fin de saison est vraiment meilleure, de 30 watts, qu'en début.

Course70.3 Tremblant 2017IM Lake Placid 2017IM Tremblant 201770.3 Texas 201770.3 Tremblant 2018
Puis. moy.271 watts235 watts240 watts305 watts263 watts
Puis. norm.282 watts246 watts252 watts309 watts274 watts
Temps2h255h185h022h222h23

   Pour la course à pied, la solution à de meilleures sensations réside surement dans les 7 livres de plus que l'an dernier, d'après la pesée lors de l'inscription. Il faut croire que le gras se déstocke plus difficilement avec l'age. C'est certain que je ne mange plus que de la salade jusqu'à l'Ironman Tremblant en août. D'ici là, je retournerais sur des sprints et olympiques, car ça me manque un peu les efforts courts et violents.

   Ce 70.3 était mon 34ème, et pourtant il avait un petit goût différent, une petite douceur supplémentaire : Voir sa douce terminer son premier 70.3 avec un grand sourire aux lèvres, c'est en effet un bonheur qui vaut bien plus que de franchir 34 lignes d'arrivée de 70.3.

IRONMAN 70.3 MT TREMBLANT - 1,9KM+90KM+21,1KM

4h31'24''

Nage : 27'10'' (1'25''/100m)

Transition 1 : 3'04''

Vélo : 2h26'25'' (36,881km/h)

Transition 2 : 1'00''

Course : 1h33'45" (13,504km/h, 4'26''/km)

75ème sur 3181 finishers

18ème pro.

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  • : Sacha Cavelier Triathlète
  • : Après une formation d'ingénieur en France, je combine le triathlon élite LD à un doctorat de 2015 à 2020 au Canada et Australie. Installé en Ohio, papa, je poursuis la route sur les ultra trails et triathlons en espérant être encore compétitif.
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