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29 avril 2019 1 29 /04 /avril /2019 07:25

7 CAIRNS MARATHON FESTIVAL- 10KM

37'16''

16,100km/h,  3'43''/km

4ème sur 575 finishers

1er homme 30-39ans.

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28 mars 2016 1 28 /03 /mars /2016 17:03

   Cette année, j'ai voulu reproduire le même plan qu'en 2016 : Une belle préparation hivernale, le demi-marathon de New York avec pour objectif de battre le temps de l'an dernier (1h16'18'') et un demi-marathon fin avril (Montréal cette fois), plat et plus dans le pic de forme pour battre mon record personnel (1h14'37'').

   J'étais très confiant à New York puisque le volume hivernal avait été plus élevé qu'en 2015 (build-up hebdomadaire de 90-100-110-120-130km jusqu'à deux semaines de l'épreuve, 130km étant ma plus grosse semaine à vie, tout en gardant une base de nage et de vélo), et en plus j'avais intégré beaucoup de côtes à mes sorties lentes et mes allures demi-marathon.

   Hélas, tout ne s'est pas passé comme prévu ! Grosse contre-performance, que j'ai sentie arriver dès le kilomètre 5, où mes cuisses ont commencé à beaucoup souffrir à cause des côtes (le parcours à New York a une première moitié dans les côtes de Central Park, et une deuxième moitié plate). Au kilomètre 10, mes cuisses faisaient terriblement mal malgré mon temps au 10km identique à celui de 2015, les jambes explosées en plus. J'ai tout de même accéléré à 3'33''/km pour garder un semblant de plan de match, mais au kilomètre 15, j'ai mis le clignotant à droite car je n'ai jamais eu aussi mal aux cuisses depuis mon marathon de 2012. Les 6 derniers kilomètres ont été un chemin de croix, et j'ai failli carrément marcher dans la petite descente sous un pont au kilomètre 20.

   Facture : 1h16'59'' et 41 secondes de plus que l'an dernier. Cependant, je ne suis pas vraiment déçu, car je savais que je ne me présentais pas pour un record, et surtout que d'après le coach Dorys, le problème vient que je n'ai pas complètement récupéré de mon gros kilométrage (les deux dernières séances de piste avant la course avaient été en effet douloureuses musculairement). La bonne nouvelle est donc qu'il me faut récupérer de mon hiver pour voir ma forme décoller, et courir 1h17 avec des jambes ouvertes les 3/4 du parcours est plutôt rassurant, au moins sur mon seuil de résistance à la douleur.

   Si le vent est de mon côté, ce sera plus au 10km de St Laurent, et au demi-marathon de Montréal que les cuisses auront plutôt intérêt à la fermer !

PS : à 180 balles le dossard et pas un ticket de métro offert pour rentrer au départ à 10km de l'arrivée, pas sûr de retourner me faire mal dans les côtes en 2017...

COURSE : NYC 1/2 2016OBJECTIF : Battre le temps de 2015 (1h16'18'')MOYENS : Pleins de côtes à l'entrainement, plus de...

Posted by Sacha Cavelier Triathlete on Monday, March 21, 2016

NEW YORK CITY HALF MARATHON - 21,1KM

1h16'59''

16,445km/h,  3'38''/km

129ème sur 20149 finishers

29ème men 25-29 years.

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 11:32

   Ma troisième et dernière course à pied du printemps était un semi-marathon sur le territoire français. Je n'y attachais pas beaucoup d'intérêt en terme de performance chronométrique car depuis le demi de New York, j'ai baissé le volume de course à pied pour mettre du volume de vélo. De plus, ayant passé une nuit blanche dans l'avion et étant arrivé le samedi matin, le jetlag était vraiment terrible, je n'avais jamais sommeil ou faim au bon moment.

   Cependant, plusieurs paramètres ont fait que j'ai réussi un temps que je ne referais pas de sitôt. Pour changer des listes d'excuses suite à une mauvaise performance, voilà une liste de raisons à ma bonne performance :

- Le parcours était incroyablement plat, pas une côte, très rapide, même les demi-tours étaient fait de façon à pouvoir être pris de façon large sans ralentir. C'était vraiment Berlin version semi-marathon.

- Le parcours était mesuré car qualificatif pour les championnats de France. C'est d'ailleurs la première fois que je réalise un temps qui me qualifie. On n'avait donc pas à craindre un parcours trop long (ou trop court).

- La météo était la perfection absolue : Pas le moindre souffle de vent, du soleil et une dizaine de degrés au départ. Je n'avais pas froid, et à l'issue de la course, je n'ai pas eu une seule goutte de sueur qui est apparue. L'air était très sec.

- J'avais peur de courir seul au début car le gagnant de l'année dernière avait couru 1h17. Mais cette année, il y a eu des coureurs en 1h14, 1h15, 1h16, ce qui fait que je n'ai jamais été seul.

- Tout mon ancien club était là pour m'encourager, parfois même m'accompagner à vélo. C'était formidable de se sentir autant soutenu, et ça donne des ailes. Merci à eux.

- Mes parents était venus nous soutenir mon frère et moi. Là encore, ça donnait envie de se défoncer pour qu'ils ne se soient pas levés pour rien.

   Bref, c'était les conditions qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie. Dernière condition à remplir : Avoir des jambes en forme. Et ça, je m'en suis rendu compte dès l'échauffement. Et même dès le premier kilomètre, franchi en 3'23'', dopé aux gentils mots de ma chérie trouvés le matin même dans ma valise. Me sentant dans une grande journée, j'ai immédiatement ralenti pour ne pas bousiller ma course, et me suis câlé à l'allure qui était l'objectif initial de New York sur la première moitié : 3'36''/km. A New York, j'avais prévu d'accélérer à mi-course, et à Cavaillon, je me suis dit qu'au kilomètre 11 si je me sentais les jambes encore fraîches, j'accélèrerai.

   Je suis devenu un métronome pour 11km, passant à la seconde près chaque kilomètre en 3'36'', et le 10km en 36'00''. J'avais vraiment les jambes fraiches, et à chaque fois qu'un coureur me dépassait, je faisais mon possible pour rester calme et garder le rythme. A mi-course, j'ai commencé à ressentir de la pression d'avant course, car dans ma tête le kilomètre 11 approchait, et c'était là que la course commençait réellement pour moi. Ainsi, au 11ème panneau, j'ai accéléré. Un peu trop, car au bout de 1000m, j'ai ressenti des crampes d'estomac. Elles étaient assez intenses et m'ont fait peur car je ne me voyais pas finir avec ça. Heureusement, elles étaient aussi soudaines qu'intenses car elles sont passées vers le kilomètre 13 à force de relaxer mon ventre et de ralentir. J'ai donc repris une bonne vitesse et commencé à reprendre du monde. Au kilomètre 15, un rapide calcul me donnait que je roulais sous les 3'30''/km sur les 5 derniers kilomètres malgré mes soucis de crampes. A ce moment là, je suis passé en zone rouge car j'étais 3ème avec les deux premiers en ligne de mire. Je me suis défoncé comme jamais pour reprendre le 2ème au kilomètre 18. J'étais alors complètement vidé, et c'est le mental qui a pris le relais. Je me suis rapproché à 50m du premier, mais je n'ai jamais était capable de le reprendre, j'étais vraiment à bloc, pas possible de rouler plus fort, et ça me convenait très bien, car en passant en 1h10'55'' au kilomètre 20 (34'55'' sur le deuxième 10km, soit 3'29''/km), le chrono que j'allais réaliser était pour moi une très belle récompense ! En effet, j'ai terminé 13 secondes derrière le vainqueur en 1h14'37'', le chrono que j'avais en tête (et même un peu mieux) après mon hiver très sérieux sur la piste.

   J'ai eu droit à mon quart d'heure de gloire avec des gens qui sont venu me féliciter (ou alors ils étaient intrigués par l'entrainement d'hiver par -40°C), et par un passage dans les nouvelles locales le lendemain. Il a fallu que je redescende assez vite sur terre pour me reconcentrer sur le vélo, car à trois semaines du 70.3 Pays d'Aix, je n'ai pas le droit de m'endormir. En après midi, j'ai roulé 85km en 2h56' dans les cols de la chaîne des alpilles, accompagné par mon frère, à qui je tire mon chapeau pour m'avoir accompagné sur 60km après son semi-marthon de ce matin, alors qu'il n'a pas touché au vélo de l'hiver. Lui aussi sera de la partie au 70.3 Pays d'Aix !

SEMI-MARATHON DE CAVAILLON - 21,1KM

1h14'37''

16,967km/h,  3'32''/km

2ème sur 203 finishers

1er sénior.

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 19:10

   Puisque je visais 1h15' à mon demi-marathon de New York, en théorie je devais être capable de briser le 34 minutes sur 10km. Mais je ne m'accrochais pas trop à ça, car pour New York, j'ai mis un gros focus sur la course à pied, et aussitôt rentré, j'ai repris sérieusement les entrainements de vélos, à cause des courses qui arrivent bientôt. Ainsi, la veille de la course à LaSalle, avec une sortie vélo de 2h30 en extérieur, je m'attendais plus à un 34 minutes, mais cela me convenait très bien vu que je chassais ce chrono depuis 2013.

   Le jour de la course, lors de l'échauffement, j'ai toutefois senti que les jambes n'étaient pas trop dures. C'est étonnant, car j'ai commencé les sorties de vélo extérieures tard cette année (1er mars, contre mi-février l'an dernier), et le premier mois de vélo dehors laisse des traces habituellement. Mais vu la bonne forme, j'ai donc décidé de partir sur du pace costaud !

   Le parcours était exposé au vent, mais nous avions la chance d'avoir d'excellentes conditions, soleil, très frais (-5°C) et une petite brise. Avec ma prise au vent, je roulais à 3'30''/km avec le vent de face, mais je compensais par des kilomètres en 3'14'' - 3'18'' avec le vent de dos. Sur la première boucle, j'ai trouvé un rythme moyen de 3'24''/km, passant 17'01'' à mi-course, ce qui est d'ailleurs mon PB sur 5km. Cependant, je me suis trouvé un peu gourmand, car je ne voyais pas trop comment je pouvais réitérer cette vitesse là sur 5km à nouveau. J'ai tout de même tenté d'accélérer au kilomètre 6, et il a fallu que je me sorte les tripes pour faire mon split négatif. A deux kilomètres de l'arrivée, comme à New York, j'ai commencé mon combat contre l'horloge. Avec un temps de 27'10'' à la huitième borne, il me fallait rouler 3'25''/km jusqu'à la fin, ce qui était amplement faisable, pour briser le 34. Mais avec le vent et un kilomètre à 3'30'', je me retrouve à 1000m de l'arrivée en 30'40'' et l'obligation de sortir un kilomètre en dessous de 3'20''. Je me suis rendu à l'évidence qu'avec les jambes explosées que j'avais à ce moment là, c'était peine perdue, mais j'ai continué à pousser. Dans la dernière ligne droite, impossible de ralentir avec la fameuse horloge qui indique 33' et qui se rapproche doucement du 34'. Le suspense a tenu jusqu'au bout puisque j'ai franchi la ligne en 33'59''5 sous les encouragements de ma chérie (temps de la puce : 33'58'', j’avais de la marge finalement !)... Et vomi pour la première fois de ma vie juste après la ligne. J'ai finalement réussi à faire un autre PB sur 5km dans la deuxième moitié, 16'57''. Vidé (au deux sens du terme) mais satisfait ! J'espère transposer mes progrès de course à pied sur le triathlon à présent, ce qui est une autre histoire.

COURSE POPULAIRE DE LASALLE- 10KM

33'58''

17,664km/h,  3'23''/km

11ème sur 739 finishers

6ème homme 20-29ans.

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21 mars 2015 6 21 /03 /mars /2015 12:39

   Avec l'hiver vigoureux auquel on a eu droit au Québec, il est clair que ce n'était pas du coté du vélo qu'il allait être bénéfique de passer du temps. J'ai donc mis le focus sur la course et la nage. Après avoir couru 1h16'22'' à Philadelphie en Novembre, je me suis mis comme objectif une minute de mieux à New York en Mars, soit un 1h15 bas. Pour cela, je me suis donné les moyens avec une belle préparation. Comparée à celle de Philadelphie, ce fut le jour et la nuit. Voilà un tableau comparatif de la façon dont je me suis préparé pour Philadephie et New York:

 PhiladelphieNew York
Nombre de semaines de préparation511
Kilométrage hebdomadaire maximal109,5121
Semaines à plus de 100km23
Pace de la séance de piste type : 5x1500m3'25''/km3'20''/km
Pace de la séance de piste type : 2x4600m3'38''/km3'29''/km
Pace 1/2 marathon travaillé en longue sortie3'39''/km3'27''/km

   Autrement dit, j'ai réussi à combiner semaines de gros volume de course avec bonnes sensations à la piste. Compte tenu que je travaillais aussi la nage assez sérieusement, et me gardais une petite base de vélo, je me suis tapé des semaines de 25h en plein février, le mois le plus froid de l'histoire du Québec cette annnée.

   Concernant la stratégie de course, elle était inversée par rapport à Philadelphie, car les côtes (Central Park) étaient en début de course sur les 10 premiers kilomètres. Le pace moyen visé était de 3'34''/km soit trois secondes de mieux qu'à Philadelphie. Vu que j'allais sortir avec du retard de Central Park, et vu que les côtes ne sont pas mon point fort et qu'il faut en plus être frais à mi-course, je pensais sortir du parc avec une moyenne de 3'38''/km, et donc rouler à 3'30''/km sur les 10 derniers kilomètres très rapides en ligne droite le long de la Hudson river, jusqu'au Financial center. Le pace à travailler en entrainement allait donc être du 3'30'' et s'est révélé assez confortable pour tous les 2 ou 3km pace demi effectués en fin de session de piste et pendant les longues.

   Le jour de la course, l'excitation était là, et j'avais hâte de courir et d'essayer mes nouvelles Zoot Kiawe et les dernières Smith Optics Arena. J'ai été surpris par la difficulté de Central Park, il n'y a tous simplement pas de plat, et on alterne entre des kilomètres 20 secondes trop lents ou 20 secondes trop rapide. A l'approche du kilomètre 10, je me suis senti bien taxé par les montées - descentes. Je passe en 36'20'' soit 3'38''/km, pile ce que je visais,mis à part que j'aurais aimé avoir les cuisses plus fraîche. A peine sorti du parc, j'ai tout de même eu de la facilité à accélérer, et à me mettre dans le rouge, et ce, jusqu'à la fin sans ralentir. Mon plan aurait certainement fonctionné si la météo n'avait pas décidé ce jour-là d'envoyer un vent de sud-ouest, autrement dit de 3/4 face du haut de Central Park jusqu'à l'arrivée, donc sur les 15 derniers kilomètres. Nous avons eu droit à un petit répis dans Time Square, vide, au kilomètre 11, instant magique, puis le vent continu n'a pas cessé sur tout le reste de la course sur le bord de la rivière. J'ai eu beau pousser, mais avec ma carcasse, j'avais une belle prise au vent et personne d'assez gros pour me protéger, et de toute façon, je n'ai fait que doubler du mnde sur cette portion de la course, notamment mon ami Marc, même objectif que moi, mais même gabarit aussi, et donc même soucis. Nous avons eu l'impression de pousser aussi fort que dans le 3'27''/km lors des longues sorties, serrant les dents très fort, mais le verdict est tombé au kilomètre 20 : 35'56'' sur les dix derniers kilomètres, soit 3'35''/km, bien trop lent. Même le dernier kilomètre à bloc (en 3'28'' malgré une montée pour sortir d'un tunnel) n'a pas suffit pour casser le 1h16', et je finis en 1h16'18'', 4 secondes de mieux qu'à Philadelphie, avec Marc 9 secondes derrière. Maigre récompense, mais je me dis que l'effort pour le 1h15 était là, et je positive en me disant que ce travail paiera tôt ou tard sur les triathlons de cet été.

NEW YORK CITY HALF MARATHON - 21,1KM

1h16'18''

16,592km/h,  3'36''/km

119ème sur 19455 finishers

34ème men 25-29 years.

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  • : Sacha Cavelier Triathlète
  • : Après une formation d'ingénieur en France ou je découvre le trail et l'ultra, je combine le triathlon élite à un doctorat de 2015 à 2020 au Canada. Maintenant papa et jeune chercheur universitaire, je suis modestement retourné a mes premiers amours, dans le mid-west américain quelques temps et maintenant en Australie. Ce blog raconte 15 années de vie sportive.
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