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4 juillet 2018 3 04 /07 /juillet /2018 22:30

   Le triathlon de Victoriaville est ma destination post 70.3 Tremblant, qui marque le début des triathlons courts dans ma saison. En 2015, j'avais fait le Grand prix (drafting élite) le samedi et le sprint (victoire) le lendemain. En 2016, c'était l'olympique le dimanche matin (victoire) suivi du sprint (8ème) 30 minutes plus tard. L'an dernier, encore le Grand prix le samedi et le lendemain la Coupe du Québec sur un format demi-finale et finale (3ème) dans la journée.

   Cette année, j'ai décidé d'être sage et de ne faire que la coupe du Québec le dimanche, qui a gardé son format demi-finale en sprint contre-la-montre suivi d'une finale super super sprint (180m-5km-1,25km). Sur la demi-finale, j'ai livré sensiblement le même temps que l'an dernier (l'idée était de se qualifier sans forcer) et me suis rendu compte que le niveau était plus relevé cette année puisque j'ai fini 7ème au lieu de 4ème en 2017, mais je me suis tout de même assuré une place dans la finale A (8 premiers) en gardant un peu de jus.

   La finale a été fidèle à l'an dernier. Ca s'est tellement bousculé durant la nage que ma montre s'est arrêtée, mais je suis sorti de l'eau contact du reste du groupe. En transition, je me suis retrouvé en bon dernier à cause de ma stratégie (qui je savais se révèlerais payante par la suite) d'enfiler mes chaussures de course avant de partir à vélo. J'étais juste derrière Pierre-Luc Blais qui avait la même stratégie. Sur le vélo nous sommes remontés sur les 5 premiers (ce vélo là, à 45km/h de moyenne, a été particulièrement éprouvant, bien plus rapide qu'en 2017 où déjà j'avais remonté 4 places), et en T2, nous sommes passés 2ème et 3ème. Je me suis rapproché de lui mais n'ai pas trouvé la force d'accélérer pour le doubler comme l'an dernier (où j'avais puisé pour sprinter et gratter une place devant la ligne d'arrivée), et j'ai même perdu une place dans la dernière ligne droite, mais je n'espérais pas mieux que finir 4ème dans une course aussi intense compte tenu de mon niveau de forme.

GRAND DEFI DE VICTORIAVILLE

DEMI-FINALE - 0,75KM+20KM+5KM

1h06’11’’

Nage : 11’57’’ (1’35’’/100m, 9ème temps)

T1+vélo+T2 : 34’57’’ (8ème temps)

Course : 19’19’’ (3’51’’/km, 15,531km/h, 11ème temps)

7ème sur 79 finishers

2ème homme 30-34 ans.

 

FINALE A - 0,18KM+5KM+1,25KM

17’42’’

Nage : 2’55’’ (1’37’’/100m, 6ème temps)

T1+vélo+T2 : 10’27’’ (3ème temps)

Course : 4’23’’ (3’30’’/km, 17,110km/h, 4ème temps)

4ème sur 16 finishers

2ème homme 30-34 ans.

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29 juin 2018 5 29 /06 /juin /2018 22:26

   Cette année, j'en étais à ma 5ème participation au 70.3 Tremblant; Sur les éditions précédentes, mes temps de nage se situaient entre 26'55'' et 27'30'', de vélo entre 2h17 et 2h24 et de course entre 1h21 et 1h35, pour un total entre 4h10 et 4h30. Je savais donc exactement à quoi m'attendre suivant que j'étais en bonne ou mauvaise forme. Depuis le début de l'année, je nage très bien puisque j'ai amélioré d'une minute mes temps sur mes trois premiers 70.3 de l'année, je fais du vélo comme à l'habitude, mais je cherche encore ma forme en course à pied. J'espèrais que les trois 70.3 faits dans les 6 semaines précédentes servent de grosses séances pour faire une bonne nage et un bon vélo, et une course à pied décente. Il y avait aussi un risque d'être rattrapé par la fatigue.

Sur la natation, je suis resté sagement dans les pieds pendant la première moitié pour ensuite sortir de mon abri et accélérer. Les sensations étaient bonnes, et je m'attendais donc à un 26 minutes tout rond, mais je suis sorti avec 27'05''. Je n'ai pas eu cette satisfaction de faire un record personnel sur ce parcours alors que c'est mon point fort cette année. A partir de là, la journée a été longue pour tout un tas de raisons que j'ai identifié par la suite :

- Je n'avais pas mis mon trisuit porte bonheur avec lequel j'ai fait 4h10 en 2015 (et que je n'ai pas lavé depuis).

- Un micro-climat s'est installé autours de moi, ce qui a fait que je suis le seul qui ai eu le vent de face tout le long du vélo.

- Le parcours de course à pied s'est allongé de quelques kilomètres aussitôt que j'ai franchi le demi-tour. C'est la tectonique des plaques terrestres.

- Lance m'a fait une blague et a remplacé ma fiole d'EPO dans le frigo par son échantillon d'urine. Toujours se méfier des gars avec une seule couillle.

Evidemment, avec tous ces éléments, j'ai roulé 2h26 (mon plus lent en 5 ans) et couru 1h33 (pas mon plus lent mais presque). Sur les autres 70.3, j'avais roulé temps du premier + 18-20 minutes, ce qui aurait donné à Tremblant 2h20-2h22, ce qui est en adéquation avec tous les efforts fournis à l'entrainement depuis mai. En compilant mes données de puissance avec Garmin Connect depuis que j'ai un powermeter (j'ai réussi à le réinstaller à deux jours de la course en limant le frein qui touchait), je me rends compte que j'ai poussé 8 watts de moins que l'an passé, alors que j'espérais en pousser 8 de plus. Mais surtout que ma forme en fin de saison est vraiment meilleure, de 30 watts, qu'en début.

Course70.3 Tremblant 2017IM Lake Placid 2017IM Tremblant 201770.3 Texas 201770.3 Tremblant 2018
Puis. moy.271 watts235 watts240 watts305 watts263 watts
Puis. norm.282 watts246 watts252 watts309 watts274 watts
Temps2h255h185h022h222h23

   Pour la course à pied, la solution à de meilleures sensations réside surement dans les 7 livres de plus que l'an dernier, d'après la pesée lors de l'inscription. Il faut croire que le gras se déstocke plus difficilement avec l'age. C'est certain que je ne mange plus que de la salade jusqu'à l'Ironman Tremblant en août. D'ici là, je retournerais sur des sprints et olympiques, car ça me manque un peu les efforts courts et violents.

   Ce 70.3 était mon 34ème, et pourtant il avait un petit goût différent, une petite douceur supplémentaire : Voir sa douce terminer son premier 70.3 avec un grand sourire aux lèvres, c'est en effet un bonheur qui vaut bien plus que de franchir 34 lignes d'arrivée de 70.3.

IRONMAN 70.3 MT TREMBLANT - 1,9KM+90KM+21,1KM

4h31'24''

Nage : 27'10'' (1'25''/100m)

Transition 1 : 3'04''

Vélo : 2h26'25'' (36,881km/h)

Transition 2 : 1'00''

Course : 1h33'45" (13,504km/h, 4'26''/km)

75ème sur 3181 finishers

18ème pro.

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16 juin 2018 6 16 /06 /juin /2018 21:42

   Puisque le frérot était venu passer trois semaines à Montréal, on se cherchait un 70.3 où il restait encore de la place au mois de juin. Le choix est tombé sur Eagleman, malgré ses 11h de route pour se rendre. On a partagé le trajet en deux à l'aller, mais on a réussi à se taper le retour one shot immédiatement après la course. Eagleman est du coup une course que je ne fais pas chaque année. C'était ma deuxième participation.

   La particularité du Maryland est le climat très chaud qui domine dès le mois de juin. 2018 a été une année "fraiche" avec 29°C comparativement aux éditions précédentes. Mais reste qu'avec la forte humidité, ça surprend toujours le corps en début de saison, lorsqu'il n'y a pas encore eu d'entrainement à la grosse chaleur.

   La course était sans wetsuit pour les pros et j'ai réalisé un très beau record personnel en 28'20'', ce qui est une minute de mieux que tous les 1900m que j'ai nagé sans wetsuit. C'est très encourageant compte tenu que je n'ai pas non plus nagé des 30km hebdomadaire, juste des sessions un peu plus dures et de temps une grosse session de 4000m ou plus.

   Sur le vélo j'ai eu la chance de démarrer en compagnie de Frédéric Bouchard. Je me suis accroché à lui pendant les 90km ce qui m'a permis de bien me pacer. Cette année le vent soufflait encore, mais au retour, ce qui explique que les temps ne sont jamais si incroyables malgré les 12m de dénivelé du parcours. Je roule une minute de moins qu'en 2016, 2h19 (bon c'est le chiffre de mon compteur, il parait que dans les résultats il y a écrit 2h20'00''), et c'est pas mal dans mes attentes. J'ai cependant énormément sué, mes jambes n'ont jamais séché.

   Lorsque je pose le vélo, je sens déjà que comme en 2016, c'est cuit. J'ai du mal à courir et la transition a été reconfigurée (à cause du risque d'orage, les organisateurs ne voulaient pas que l'on ait à re-nager), et le 600m avec mon vélo est déjà pénible. Une fois sur le bitume chaud, tenir 4'15''/km parait un supplice. Il y a un mélange de coup de chaud (car à chaque ravitaillement, les glaçons que je versais dans mon trisuit me faisait accélérer pour au moins 500m, jusqu'à ce qu'ils fondent), de déshydration, peut être de fatigue de conduite, et un petit peu d'inexpliqué, car j'ai beaucoup travaillé la course cet hiver, et ce n'est pas normal que je mettes un quart d'heure de plus (1h37) que mon 70.3 en octobre. Un peu de déception donc dans la conclusion de la journée, surtout que même si j'ai retranché une minute dans les trois sports par rapport à 2016, je fais quand même 3 minutes de plus au total à cause de cette transition changée et très longue.

   Pour la suite, j'ai choisi de couper le volume deux semaines en vue du 70.3 Tremblant. Eagleman est vraiment rentré dans les muscles,et je pense avoir plus à gagner à me reposer, surout que la chaleur et le temps de conduite seront de mon côté (il y a 9h30 de route de moins).

IRONMAN 70.3 EAGLEMAN - 1,9KM+90KM+21,1KM

4h33'04''

Nage : 28'26'' (1'29''/100m)

Transition 1 : 3'04''

Vélo : 2h20'00'' (38,571km/h)

Transition 2 : 4'16''

Course : 1h37'18" (13,011km/h, 4'36''/km)

49ème sur 2072 finishers

15ème pro.

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5 juin 2018 2 05 /06 /juin /2018 22:35

   Après une semaine bien sage et récupératrice, nous nous sommes dirigés, avec ma chérie, vers Barcelone pour un weekend de trois jours qui se terminait par le 70.3 Barcelona. Là encore je n'avais pas d'attente ailleurs que sur la nage, compte tenu que j'allais affronter le parcours de vélo le plus dur que j'ai eu à faire sur un 70.3. Jusqu'à présent, pays d'Aix et Weymouth, avec leur 1100m de dénivelé, étaient à mon top du classement, mais à Barcelone, c'est sur les 45 premiers kilomètres que l'on prenait 1100m de dénivelé, pour un total de plus de 1500 à la fin.

   Sur la nage, je me suis retrouvé isolé la plupart du temps, et j'ai reproduit la performance de la semaine passée en nageant dans les 26'. Ce temps m'a permis d'attaquer le vélo entouré de plusieurs pros, dans un jeu de chasse à la souris dans les premières montées, qui m'a permis de me pousser dans chacune des bosses. J'ai puisé loin dans mes réserves pour passer au travers des trois cols que proposait le parcours vélo, mais j'ai rempli l'objectif que je m'étais fixé qui était de rouler à moins de 20 minutes de Javier Gomez.

   Sur la course à pied, le parcours était idéalement plat, mais j'ai été ratrappé par la fatigue de la semaine passée et par le soleil assez fort auquel je ne suis pas encore habitué. J'ai assuré une course dans les 1h30, mais en souffrant pas mal plus que d'habitude. Ma prochaine course sera le 70.3 Eagleman dans le Maryland, dans trois semaines. Cette fois, avec beaucoup de repos et quelques bonnes séances dans les routes de Mont Tremblant au Québec, c'est certains que j'aurais des attentes dans les trois disciplines.

IRONMAN 70.3 BARCELONA - 1,9KM+90KM+21,1KM

4h48'13''

Nage : 26'51'' (1'24''/100m)

Transition 1 : 3'11''

Vélo : 2h44'04'' (32,913km/h)

Transition 2 : 2'05''

Course : 1h32'02" (13,756km/h, 4'21''/km)

75ème sur 2598 finishers

25ème pro.

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4 juin 2018 1 04 /06 /juin /2018 22:44

   Comme chaque année, j'ai passé mes vacances en France dans le but de me mettre en forme sur le vélo. En plus de m'envoyer de belles sorties à vélo, je participe généralement au 70.3 Pays d'Aix sans d'autres attentes que de se péter les jambes. Nouveauté cette année, j'ai fait le doublé avec le 70.3 Barcelone une semaine plus tard et avec un parcours vélo encore plus dur. Le meilleur rapport dénivelé/prix du billet d'avion que j'ai fait depuis 6 ans.

   Je suis arrivé en France deux semaines avant la course. La première semaine, j'ai réussi à rouler environ 100km par jour dans les bosses du sud de la France, tout en gardant un minimum de nage et de course à pied. J'ai ainsi totalisé 13 900m de nage, 670km de vélo et 74km de course à pied (sur 35h24). La deuxième semaine, celle de la course, ma chérie est venue me rejoindre et m'a donc aidé à lever le pied. Je n'ai roulé "que" 295km, mais ce ralentissement est généralement suffisant pour avoir des jambes qui tournent le jour de la course.

   Comme chaque année, le 70.3 Pays d'Aix avec son parcours très difficile est une course où je n'ai pas d'attente, avec seulement une semaine de vélo spécifique et quelques semaines roulées à l'extérieur. J'en avais en revanche sur la natation, car j'ai mis l'acent là-dessus cet hiver. Le matin de la course, lorsque j'ai regardé ma montre à mi-course, celle-ci indiquait 12'45'', signe que je me dirigeais vers un très beau sub 26', grâce aux nombreux pieds que je draftait autours de moi. Sur le retour, notre groupe s'est un peu éparpillé, et j'ai nagé la plupart du temps en tête, ce qui m'a fait ralentir. J'ai tout de même eu mon sub 26', car d'après les spectateurs, les pros auraient raté la dernière bouée et économisé un bon 75m. Cela reste un résultat encourageant magré tout, car je peux nager un 26' isolé, et un 25' dans de bons pieds.

   Sur le vélo, ce n'était pas tant les côtes que tout le monde redoutait cette année-là, mais plutôt les conditions hivernales promises par la météo. Dur à croire sachant qu'avec 25°C et grand soleil la veille, lever le bras faisait transpirer, mais la température allait bel et bien chuter à 10°C avec des pluies fortes, des conditions plutôt dignes de janvier que de mai. Je me suis dit que j'avais une carte à jouer, car avec l'hiver canadien, j'étais surement celui qui allait être le moins inconfortable dans ce climat. Cependant, je n'ai pas eu ce plaisir de le vérifier, car le premier col du parcours avait une route avec un très mauvais revêtement, dont les vibrations ont petit à petit dévissé mon pédalier (il faut dire que j'avais démonté ce pédalier avant la France pour voir si je pouvais y mettre mon powermeter. C'est tout de même rageant qu'il décide de se dévisser le jour de la course, après 1000km sur des routes pas toujours entretenues). N'ayant pas la clé Allen correspondante, j'ai revissé à la main tous les 10km ce pédalier pour continuer malgré tout. Vers le km 45, la pluie a commencé comme prévue, ce qui a compliqué mes arrêts car je me refroidissais malgré l'énervement avec mon pédalier, qui réchauffe un temps. Dans la descente du dernier col, je me suis retrouvé avec le pédalier complètement sorti de son boitier, le bras gauche attaché à la chaussure gauche, et même chose à droite, sous une pluie battante, et peu de place dans les fossés pour s'y jeter (si ce n'était pas de l'eau, c'était rempli d'autres concurrents qui chutaient). Compte tenu de la dangérosité de mon numéro, j'ai commencé une randonnée en chaussures de vélo jusqu'à ce que je trouve par chance un spectateur avec un jeu de grosses clés Allen, qui m'a permis de remonter ce pédalier les deux pieds dans la boue et terminer les 15 km restants jusqu'à Aix, avec un bon 45 minutes de retard sur l'horaire (rien de dramatique pour un français).

   J'ai réalisé à quel point j'étais résistant au froid et combien cela m'avantageait, comme je l'avais noté sur la course fraiche du Texas l'an dernier. Malgré mes mains et pieds gelés et tétanisés par le froid après de nombreux arrêts immobiles sous la pluie battante et froide, j'ai pu rejoindre la T2 et partir courir sans même envisager l'abandon, alors que 800 participants ont préféré l'option de rentrer au bercail en camion de pompier. Les sensations ont cependant été très dures à trouver avec des muscles plus enclins à la tisane (même brûlante versée sur les jambes) qu'à courir vite. J'ai du me résoudre à courir 1h30 ce qui était vraiment mon maximum cette journée là, et n'importe quoi pour finir cette course m'aurait de toute façon satisfait, courir dans les torrents d'eau et la boue du parc de la Torse au milieu d'Aix en Provence n'étant pas la plus agréable des sorties. Au moins l'entrainement a été bon et j'en aurais même un deuxième dans une semaine.

IRONMAN 70.3 PAYS D'AIX - 1,9KM+90KM+21,1KM

5h13'08''

Nage : 25'46'' (1'21''/100m)

Transition 1 : 4'40''

Vélo : 3h08'43'' (28,614km/h)

Transition 2 : 3'05''

Course : 1h30'51" (13,935km/h, 4'18''/km)

321ème sur 2298

21ème pro.

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  • : Sacha Cavelier Triathlète
  • : Après une formation d'ingénieur en France ou je découvre le trail et l'ultra, je combine le triathlon élite à un doctorat de 2015 à 2020 au Canada. Maintenant papa et jeune chercheur universitaire, je suis modestement retourné a mes premiers amours, dans le mid-west américain quelques temps et maintenant en Australie. Ce blog raconte 15 années de vie sportive.
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