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28 février 2015 6 28 /02 /février /2015 19:40

Crédits photos :http://gppictures.ca/
 

   Après la précédente partie où j'explique mes choix de matériel en ce qui concerne la course à pied, j'explique ici comment je gère mon matériel pour la nage.

   Pour commencer, au dessus d'une certaine température, la combinaison isothermique ne sera pas autorisée. Ce nombre varie suivant les statuts et les distances : 20°C (élite, moins de 1500m), 22°C (élite, plus de 1500m ou amateur, moins de 1500m), 23°C (amateur, entre 1500m et 3000m) et 24°C (amateur, plus de 3000m). On est dans cette situation-là au Québec entre début juillet et mi-août. Dans ce cas, pas vraiment le choix que de ne rien porter à part le trisuit, ou trifonction. Les plus perfectionnistes rentreront le haut de leur trifonction dans le bas, afin que le tissu ne les freine pas pendant la nage. Il s'agira ensuite de renfiler son haut en même temps que l'on court vers son vélo dans la transition. Oui la transition est tout un art. En dehors du Québec, certaines courses vont autoriser le port d'un speedsuit (photo en haut) lorsque la combinaison est interdite, notamment les Ironman et 70.3 des USA. Dans ce cas, on gagne quelques secondes au 100m, car le tissu du speedsuit est plus hydrodynamique que la peau humaine. L'habit en question est collé fortement au corps pour limiter le freinage. Cependant, le temps gagné au final peut vite être perdu dans la transition, pour enlever le speesuit. Le gain réel se fait ainsi à partir du 1900m d'un 70.3 d'après mon expérience.

   Dans le cas ou la combinaison ou wetsuit est autorisée, on a l'assurance d'un gain de plusieurs minutes, grâce à la flottaison et la glisse sur l'eau augmentées, surtout dans mon cas : Le Prophet 2.0 que j'ai eu l'occasion de porter en 2014 et que j'utiliserai encore cette année est une torpille. Les différentes épaisseurs de néoprène ont été savamment étudiées pour augmenter la flottaison tout en laissant une liberté de mouvement au niveau des bras. L'élasticité du produit fait que le Prophet se colle à la peau et très peu d'eau rentre à l'intérieur. Le freinage est vraiment minimisé.

   Pour finir, il reste un dernier cas qui peut arriver en début ou fin de saison, lorsque la température de l'eau est entre 14°C et 16°C : Trop chaud pour annuler l'épreuve mais suffisament froid pour glacer les neurones. Une hypothermie peut vite arriver à cause de la tête complètement exposée au froid, ou au moins un gros inconfort. Un dernier item peut rendre la vie en eau froide plus facile : Le bonnet en néoprène se glisse sous le bonnet de bain obligatoire de la compétition et permet de réchauffer une extrémité (la tête), de diminuer les pertes de chaleur et par la même occasion de réchauffer l'ensemble du corps. Il faut savoir que la dépense calorique est doublée en condition de froid, un paramètre à prendre en compte dans le calcul de la balance calorique pendant un Ironman !

   Dernière partie : Les différentes tenues.

Zoot 2015 - Part II
Zoot 2015 - Part II
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  • : Sacha Cavelier Triathlète
  • : Après une formation d'ingénieur en France ou je découvre le trail et l'ultra, je combine le triathlon élite à un doctorat de 2015 à 2020 au Canada. Maintenant papa et jeune chercheur universitaire, je suis modestement retourné a mes premiers amours, dans le mid-west américain quelques temps et maintenant en Australie. Ce blog raconte 15 années de vie sportive.
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