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6 janvier 2018 6 06 /01 /janvier /2018 11:57

Rétrospective

   Cet article est à écouter avec les hauts parleurs à fond afin de profiter de mon écoute du moment. Ainsi, si ce texte est ennuyeux, au moins la musique est bonne.

   Je ne fais pas toujours le petit exercice annuel de la rétrospective, mais cette année a été formatrice sur plusieurs plans alors j'ai décidé que c'en valait la peine. Pour commencer j'ai attendu que s'écoulent les derniers jours de 2017 afin de parler de mon volume annuel. Cette année il a été bien particulier, dans le sens de bien mieux réparti que les années précéddentes : Le début d'année a été concentré sur la course à pied et le développement de la VO2max (je fais dans les grandes lignes), pour arriver avec une forme correcte sur mes 70.3. L'été a été concentré sur le vélo et le développement de l'endurance en vue de mes ironmans. Puis l'automne a été un mix de tout ça, afin de préserver la forme jusqu'à ma toute dernière course fin octobre. Et j'ai réussi à couper au mois de novembre.

    Malgré ma pause de fin de saison en novembre -la première de ma vie que j'arrive à faire- j'ai battu mes records de kilométrage à vélo et en course à pied, grâce évidemment à la préparation pour mes ironmans et tous ces mercredis estivaux à rouler 5h, et ces jeudis à courir 3h. L'intégralité de ma course a été réalisée en extérieur ou sur piste. Pour le vélo, j'ai inclu mes séances de home trainer qui représentent environ 3000km (je ne roule sur home trainer que de mi-décembre à mi-mars, le moins possible, en un sens, je fais le strict opposé de Lionel Sanders, non pas que ce soit une bonne chose pour ma progression physique, mais c'en est une pour mon équilibre mental). La nage a été un peu en retrait par rapport aux années précédentes - je n'avais pas d'ambition de ce côté là, mais j'ai quand même nagé à 20-30 secondes de mon meilleur temps en 70.3, et fait mon meilleur temps en ironman.

   Du côté des compétitions à présent, c'est le plan qui a été le plus formateur. Après une année 2015 assez incroyable, et une année 2016 à plat, je m'apprêtais à commencer 2017 comme j'ai terminé 2016, épuisé, avec un abandon au demi-marathon de Montréal qui a tiré la sonnette d'alarme dans ma tête, celle du surentrainement. J'ai adapté mon entrainement pour garder du plaisir tout en reposant le corps : pas d'intensité, mais du volume basse intensité. Et j'ai enfin inversé la courbe de la fatigue, et donc aussi celle de la performance. Je me suis senti gagner en puissance tout au long de la saison. J'ai réalisé des 70.3 Pays d'Aix et 70.3 Mt Tremblant corrects, avec une course à pied en 1h24 à Tremblant, à 3 minutes de mon meilleurs certes, mais quasiment aussi vite que ce que je m'apprêtais à courir sur 21km sec deux mois auparavant. Je n'ai pas pu apprécié la suite de ma progression sur 70.3 avant fin octobre, car je me suis concentré sur mes deux ironmans pendant l'été, et le 70.3 New Orleans a été annulé pour cause de pluie imaginaire. Mais au 70.3 Austin, j'ai réalisé mon meilleur vélo à vie avec plus de 300 watts de poussés sur le 90km, enchainé avec un 1h23 à pied sur un parcours assez exigeant. Clairement ma meilleure course depuis deux ans et demi, et je n'en demandais pas plus pour affronter l'hiver avec le couteau entre les dents.

   J'ai aussi sorti du positif du côté de mes ironmans, avec Lake Placid qui s'est très bien passé jusqu'au kilomètre 30 environ, et un corps 1000 fois moins détruit à l'arrivée que lors de mon précédent à barcelone en 2016. 4 semaines plus tard, je tentais le quitte ou double avec Mt Tremblant. La nage et le vélo ont été encore meilleurs, mais ratrappé par la fatigue, le marathon s'est fait dans la douleur. J'ai en revanche collecté sufisamment d'expérience pour aborder les ironmans de 2018 de manière plus sereine.

   Pour finir, j'ai pu prendre part à 2 courses élites du grand prix du Québec (drafting). Sur ces deux courses, j'ai pu rouler un peu plus accompagné sur le vélo, ce qui montre une progression au moins dans ma stratégie de course. Mais ces courses sont clairement les plus intenses que j'ai eu à faire dans ma vie. J'ai aussi fait mon record de victoires sur les courses courte distance amateur. Mais cela ne veut pas dire grand chose, le niveau change tellement d'une année sur l'autre à ces courses...

 

Calendrier 2018

   Comme chaque année, la question qui me vient à l'esprit est : Est-ce que ça vaut la peine de reprendre la license pro ? Je ne prends la license pro que pour des raisons logistiques (open bar sur les courses avec pros, pas de frais d'inscription, inscription quand on veut même si c'est sold out...). Et Ironman continue de couper ses pros des courses et de créer seulement des "AG only". Par exemple, dans le coin, 70.3 Syracuse et 70.3 Muskoka ont perdu leur pros, et 70.3 Maine et 70.3 Lake Placid ont été créées sans pros. Il ne reste que le 70.3 Mt Tremblant et le full Mt Tremblant à faire dans le coin à moins de 9h de voiture. L'ironman Lake Placid sera ouvert aux femmes pros seulement cette année.

   Mais cette année, plusieurs éléments font que je devrais parvenir à rentabiliser ma license :

- Mon séjour en France en avril-mai me permettra de démarrer la saison avec le 70.3 Pays d'Aix. J'ai aussi la possibilité d'aller faire le 70.3 Barcelone une semaine après. Fatigué, pour le plaisir, et pour me donner un boost final en vue des courses suivantes.

- Mon frérot viendra début juin à Montréal. Pas le choix d'aller faire une course quelque part pour fêter ça. On va donc se taper les 10h de bagnole pour aller faire le 70.3 Eagleman par 40°C à l'ombre. Que du plaisir en vue. Deux semaines plus, tard, ce sera le 70.3 Mt Tremblant à la maison.

- Ce sera ensuite la pause estivale. Si l'envie me lance, j'irai tenter le diable sur l'Ironman Mt Tremblant fin août. Je m'étais juré de plus remettre les pieds là-bas, car faire une 32ème fois la boucle de vélo et de course à pied, ça use le système nerveux. Mais c'est aussi l'occasion d'y aller détendu et d'abandonner cette fois si nécessaire car l'objectif sur ironman se situe plus tard.

- La partie automnale sera très excitante, puisque je concrétise un projet sur lequel je réfléchi depuis l'hiver 2015, et qui a été incubé par certains éléments dernièrement : passer l'hiver 2018-2019 au soleil à la fin de mon doctorat. Même si je m'avance un peu et qu'il est tôt pour y penser, la fin 2018 devrait consister à enchainer le 70.3 Santa Cruz, l'Ironman Arizona et le tout nouveau 70.3 Indian wells - La Quinta.

 

Ironman 70.3 Pays d'Aix - 14 mai 2018

Ironman 70.3 Barcelone - 21 mai 2018

Ironman 70.3 Eagleman - 10 juin 2018

Ironman 70.3 Mt Tremblant - 24 juin 2018

Ironman Mt Tremblant - 19 août 2018

Ironman 70.3 Santa Cruz - 9 septembre 2018

Ironman Arizona - 18 novembre 2018

Ironman 70.3 Indian wells - La Quinta - 9 décembre 2018

 

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21 avril 2017 5 21 /04 /avril /2017 11:55

Il y a quelques jours j’ai fait mes premières sorties sur mon nouveau vélo le dernier Giant Trinity. Pour être honnête, j’étais persuadé que les évolutions technologiques n’étaient pas si visibles que ça, et que cela ne représentait que des gains marginaux. J’ai été bluffé, et je n’aurais pas pensé qu’autant d’eau avait coulé sous les ponts depuis les vélos Kestrel de 2011.

Crédits photo : Gwendoline Pichard

Je suis donc impatient de livrer mes ressentis sur ce dernier vélo Giant en quelques points. C’est aussi l’occasion de décrire un peu mon destrier pour 2017.

1. Rigidité : La première chose qui m’a frappé sur le Giant Trinity, c’est la rigidité du cadre qui fait qu’à chaque coup de pédale on sent le vélo se propulser vers l’avant. Je ne sais pas si c’est dû à la géométrie du cadre plus volumineuse au niveau du pédalier, aux fibres de carbone du Kestrel un peu fatiguées qui contrastent avec celles du Giant qui sont neuves, à la géométrie, aux matériaux, ou à une combinaison de ces facteurs, mais le nombre de watts dépensés à tordre le cadre (au lieu d’être convertis en propulsion) est clairement minimisé ! C’est d’autant plus visible dans les montées. C'était un facteur important dans mon cas puisque comme je suis lourds (84kg), je dépense plus de watts et donc plus de wattage est perdu dans la torsion du cadre. Avec un cadre rigide, je gagne des watts gratuits pour ma propulsion.

2. Confort : le cockpit du Giant est plus bas que le Kestrel, ce qui rend la position relevée plus agressive, mais les appuis-coudes sont plus hauts, ce qui fait que la position aéro est très très confortable ! Après deux heures en position aéro sur mon Giant, je suis remonté sur mon Kestrel et me suis demandé comment j’ai pu faire un Ironman sur ce vélo-là ! Avec le Kestrel, dès que la route s’élève de quelques pourcents, je quitte ma position aéro qui est trop inconfortable. Sur le Giant, jusqu’à 6%, je n’avais aucune envie de sortie de ma position ! Autre chose aussi qui est moins spécifique au vélo, ma rencontre avec le Di2. J’avais de mauvais a priori à causes des histoires de batteries vides le jour de la course, mais je dois reconnaitre que le changement de vitesse électronique est efficace et royalement confortable. Reste à arriver avec les batteries pleines le jour de la course.

3. Aérodynamisme : Comme je disais à propos de la position aéro, elle est plus relevée que sur le Kestrel, mais ça semble être la nouvelle norme d’après les essais en soufflerie, donc je ne me fais pas de soucis concernant mon CdA (coefficient de trainée) ! De plus, la manière dont sont intégrés les accessoires sur le cadre (la petite gourde, la grosse gourde du guidon, les batteries du Di2 dans le tube de selle, la pochette du cadre) garantissent un aérodynamisme optimisé, étudié et du coup rassurant. Même la paille qui sort de la gourde avant est en forme d’ailette d’avion pour limiter la trainée arrière !

Pour conclure, j’adresse un gros merci à la boutique Element 51 pour leur support cette année. Ce sont eux qui se sont occupés de tout, jusqu’à mon positionnement sur le Giant. Je conseille vivement d’aller faire un tour à leur boutique à St Eustache, ou plutôt leur complexe dédié au triathlon, car ces gars-là maitrisent toute la chaine : Vente de matériel, entrainement, positionnement, nutrition, tests scientifiques…

Je remercie aussi le reste de mes commanditaires qui me supportent cette année encore : Zoot, Smith, Pro Circuit et Falcon Composites. Merci à eux, cette année va être dingue !

 

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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 21:59

Une nouvelle saison avec Zoot, la 4ème, se profile à l'horizon. Pour faire simple, j'ai renouvelé tout mon stock de l'an dernier. Voilà mes posts de l'an dernier concernant mes choix de matériel avec Zoot : Chaussures, nage et tenues.

Quelques nouveautés : les chaussures Makai (centre sur les photos) et le racesuit avec manche, puisque c'est aérodynamique, et encore plus parce que c'est à la mode.

Concernant la qualité des emballages en carton Zoot, voilà un test de résistance signé Milton :

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 18:01

   L'hiver montre ses premiers signes de faiblesse et du coup l'envie de prendre un dossard se fait sentir. Pour ronger mon frein, j'ai réfléchi à ce que je pourrais bien faire en 2016.

   Je me ferais comme l'an dernier une saison de course à pied à la fin de l'hiver / début du printemps pour avoir une mesure précise de ma progression par rapport à l'an passé et de ma forme. Je serais donc au départ du New York City half (20 mars) avec l'ambition de battre mon temps de l'an passé (1h16'18''), d'un 10km local (Saint Laurent, 10 avril) en espérant un nouveau record personnel (33'58'') et enfin le demi-marathon de Montréal (24 avril) avec là-aussi des idées de record personnel (1h14'37''). Je suis actuellement sur un focus de course et de nage, et compte faire plus d'heures de selle et moins de course à pied fin mars, mais ce plan-là avait donné de surprenants résultats sur les courses d'avril, alors je le garde !

   Les choses sérieuses commenceront sérieusement le 22 mai avec le 70.3 Chattanooga, où le seul objectif sera sur la course à pied (la nage étant dans le sens du courant), et fonction de mes temps de course à pied en avril. Je tenterais d'enchainer en juin le 70.3 Eagleman (12 juin) et le 70.3 Tremblant (26 juin), où j'aimerais faire une course satisfaisante sur les trois disciplines dans au moins un des deux rendez-vous, car à ce temps-ci de l'année, je suis supposé avoir un pic de forme.

   Avec la disparition de Challenge, et Rev3 qui n'aura des pros que sur format olympique, la fin de l'été et l'automne apparaissait bien triste en courses demi-ironman. L'an dernier, j'avais hésité à aller faire Ironman Arizona en novembre, mais je me suis trouvé un peu trop brûlé dès septembre finalement. Alors cette année sera peut être la bonne, et la deuxième partie de ma saison sera faite de challenges, puisque je ferais mon petit retour sur la distance complète. Je commencerais donc une mini-préparation de deux mois dès le 70.3 Tremblant, afin d'arriver à Ironman Tremblant le 21 août avec des projets pour la nage et le vélo, et pour la course à pied, ce sera plutôt en mode touriste. Afin de ne pas être écoeuré par cette longue course, je mettrais l'énergie qu'il faut pour finir la course sur mes deux jambes, notamment en allant faire les championnats provinciaux longue distance à Magog (31 juillet) en allure Ironman dans une grosse semaine. Voilà le plan. Je ne m'impose aucun objectif en course à pied car vu que mon seul Ironman date d'il y a 4 ans, je considére Tremblant comme mon premier, et le premier donne toujours de belles (plus dans le sens "mauvaises" que "bonnes") surprises.

   Je me suis aussi dit que tant qu'à m'entrainer pour un Ironman, autant faire fructifier tout ça en en faisant deux. J'ai réfléchi au temps idéal à mettre entre deux Ironmans afin de récupérer mais aussi de conserver les bénéfices acquis au premier, et j'ai conclu que 6 semaines était l'idéal. 6 semaines après Tremblant, j'espère donc être en mesure de prendre le départ d'Ironman Barcelone (2 octobre). "J'espère" car c'est dur de se projeter aussi loin dans la saison, donc on va prendre une course à la fois. Néanmoins, je passerais mes vacances en France à la fin de l'été cette année, afin de me présenter dans ma meilleure forme à Barcelone et avec l'objectif d'améliorer mon temps de référence qui sera établi à Tremblant.

   Je pense aussi utiliser des courses locales afin de roder ma forme. Je pense notamment aux Grands Prix de Joliette (5 juin) et de Verdun (14 août), ainsi que la course de St Lambert qui est à côté de chez moi (début juillet). Avec seulement 3 courses sprints (au lieu de 10 en 2015) je pense ne pas répéter les erreurs de l'an passé et effectivement utiliser ces sprints comme améliorateurs de forme plutôt que démolisseurs.

   2016 est lancée !

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20 février 2016 6 20 /02 /février /2016 19:58

   En 2016, je représenterais encore la marque Pro Circuit. Mes stratégies de nutrition fonctionnent très bien avec ces produits, ce qui tombe bien car 2016 sera une année de gros challenges.

   Pro Circuit innove avec des produits protéinés végétaliens, ce qui tombe à pic vu mon nouveau mode de vie.

 

Fueled for 2016 !Merci Pro Circuit !#teamprocircuitendurance#fournisseurofficieldenergie

Posted by Sacha Cavelier Triathlete on Monday, February 8, 2016
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  • : Sacha Cavelier Triathlète
  • : Après une formation d'ingénieur en France ou je découvre le trail et l'ultra, je combine le triathlon élite à un doctorat de 2015 à 2020 au Canada. Maintenant papa et jeune chercheur universitaire, je suis modestement retourné a mes premiers amours, dans le mid-west américain quelques temps et maintenant en Australie. Ce blog raconte 15 années de vie sportive.
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