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22 février 2024 4 22 /02 /février /2024 21:28
Le Mont Beerwah est un souvenir particulier. C'est une montagne quasi-infranchissable, ou de nombreuses personnes ont perdu la vie en essayant de vaincre les deux derniers kilomètres. Pourtant pas très élevée (556 m), la structure volcanique expose une pente incroyablement raide ou se mêlent randonnée et escalade pour personnes n'ayant pas le vertige. Aussi, la première fois que nous l'avons vue en 2019, nous avons préféré faire demi-tour après deux heures passées à escalader les 200 premiers mètres.
Cependant, les courses qui démarrent à son pied (et évitent soigneusement son sommet) sont un rendez-vous religieux pour notre famille. La version matinale a lieu début décembre, et la version nocturne, début février. Le marathon démarre à 4h (du matin en décembre mais du soir en février), et le 21 km, à 6h. J'ai eu la chance de faire le marathon en décembre 2022, le 21km en février 2023, et de découvrir le nouveau parcours de 21km en décembre 2023. Pour cette première course de 2024, j'avais hâte de faire ce nouveau parcours en version nocturne.
La particularité de ce tracé vient du fait qu'il est très rapide sur sa première moitié avec des routes forestières. Je savais qu'il fallait donc gagner du temps sur cette section, et me suis placé 4ème à l'entrée de la deuxième partie très exigeante. Pendant quelques kilomètres, il s'agissait de courir dans le lit d'une rivière, parfois rocailleux, parfois boueux, mais toujours très raide. Je n'en suis pas sorti indemne, mais j'ai pu relancer dans les parties roulantes entre serpents et crapauds qui fuyaient ma lampe. Les cinq derniers kilomètres font office de sélection finale. Si on est frais, ces montagnes russes se passent plutôt bien, mais si on est entamé, on y perd vite du temps. J'y ai déjà perdu de nombreuses places à d'autres courses, mais seulement deux cette soirée-la, ce qui m'a plutôt convenu vu mon choix de stratégie agressive en début de course (et les soucis gastriques ce soir-là en fin de course).
L'énergie et l'envie étant revenus grâce à la pause de courses forcée de Noel, je préfère prendre mon temps avant d'augmenter le kilométrage hebdomadaire et continuer de faire ce format de course au gré de la motivation.

 

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  • : Sacha Cavelier Triathlète
  • : Après une formation d'ingénieur en France ou je découvre le trail et l'ultra, je combine le triathlon élite à un doctorat de 2015 à 2020 au Canada. Maintenant papa et jeune chercheur universitaire, je suis modestement retourné a mes premiers amours, dans le mid-west américain quelques temps et maintenant en Australie. Ce blog raconte 15 années de vie sportive.
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