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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 20:15

    La course des pichous est devenu une classique incontournable dans mon calendrier, à cause du très bon niveau des coureurs de cette course, avec plus de 1000 coureurs, mais aussi car c'est l'occasion de découvrir la région du Saguenay, chez mon training partner JP, de bouffer des burgers de la mort, et de courir dans le bois sur les deux mètres de neige accumulées pendant l'hiver.

   Concernant la course, nous avons eu un peu peur en voyant la petite bordée de 10cm de neige le matin. Heureusement, la course se déroulant à midi, la route a eu le temps de se faire dégager, et nous n'avons eu qu'une chaussée humide. Le plan de match était de partir au pace de 3'36''/km, mon pace de l'an dernier, et d'accélérer sur les cinq derniers kilomètres pour améliorer mon temps. En fait, avec un vent pas très favorable sur les premiers kilomètres, nous nous sommes abrités derrière un groupe plus lent, à 3'40''/km environ. Lorsque le vent est passé dans le dos, j'ai accéléré, mais me sentant plutôt bien, suis parti plutôt sur du 3'33''/km. JP a joué la sécurité en collant au plan initial, et du coup j'ai commencé à remonter seul les coureurs partis trop fort.

   Je passe au kilomètre 5 en 17'50'', donc 3'34'' de moyenne, puis le kilomètre 10 en 35'36'', ironiquement, mon temps du 10km du parc Lafontaine de l'an dernier. J'ai donc accéléré à 3'33''/km entre les kilomètres 5 et 10, et me retrouve avec 24 secondes d'avance sur le plan initial. Mais les jambes commence à tirer, et je me sens mal à l'idée de devoir en plus accélérer comme prévu sur les 5 derniers kilomètres. Je pousse quand même pour faire du 3'29''/km sur les deux premiers kilomètres, mais ça ne tient pas et je ralenti inévitablement. J'arrive complêtement à bout, avec deux orteils complètement noirs sur la ligne d'arrivée en 53'15'', soit 41 secondes de mieux que l'an passé. Mon split des 5 derniers kilomètres est 17'39'', donc j'ai tout de même réussi à faire un toute petite accélération à 3'32''/km.

   Je termine 19ème sur 1032 coureurs, ce qui souligne le niveau qui s'améliore, avec un gagnant en 46 minutes. Cela me met très en confiance pour la suite, surtout que maintenant je carbure à la boisson Pro Circuit pour garder le rythme tout le long de la course, et que je vais rouler sur du Zoot tout neuf à la prochaine course dans trois semaines.

 

COURSE DES PICHOUS - 15KM

53'15''

16,901km/h,  3'33''/km

19ème sur 1032 finishers

9ème homme 20-29ans.

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 22:34

    Il existe tellement peu de courses de 15km que lorsque l'occasion se présente, on saute dessus. La distance est pourtant très intéressante, à mi-chemin entre le 10km et le demi-marathon. La difficulté de la semaine a donc été de trouver le pace 15km, rebaptisé pour l'occasion "pace pichous". Moi et mon sport partner JP avions initialement décidé de partir à 3'40''/km. Cependant la tâche s'est compliqué quand de nombreux coureurs nous ont conseillé de partir au pace 10km, à cause du parcours légèrement descendant. Après de nombreuses hésitations, nous avons finalement décidé de prendre le pace de 3'35''/km. "Ca passe ou ça casse".

   Située tôt dans l'année, et qui plus est dans le nord du Québec, au Saguenay, cette course est soumise au caprices de la météo. Heureusement, nous avons échappé à la tempête de neige, ce qui n'était pas le cas il y a deux ans. Mais le -23°C le jour de la course ne donnait pas envie de partir courir. Le petit vent dans le dos et le parcours rapide furent deux éléments motivateurs importants.

   Lorsque le départ est donné de Jonquières à midi, les 1400 coureurs partent vite, très vite, trop vite. Avec JP, nous nous laissons un peu emporter par le flot et passons le premier kilomètre en 3'19''. Assez vite, nous rectifions le tir et cherchons l'allure de croisière. Le 3'35''/km semble trop rapide, et c'est plutot à 3'39''/km que nous trouvons nos repères. Nous respectons ce pace à la seconde près pendant un bon moment. Nous sommes très faciles et en plus de ça beaucoup de coureurs autours de nous commencent à souffrir à cause de du départ rapide. En un clin d'oeil, nous nous retrouvons au kilomètre 10 en 36'30'', avec l'impression de faire le jogging du dimanche. J'annonce alors à JP que je vais essayer d'accélérer pour finir fort sur les cinq derniers kilomètres. JP veut embarquer, mais se verra contraint à garder le pace initial à cause de crampes d'estomac.

   De mon côté, ce qui devait être au début une simple accélération se transforme en sprint, surmotivé par le fait de rattraper autant de coureurs et par les encouragements du public. Je suis à 3'22''/km sur deux kilomètres, puis diminue un peu le rythme, bien que j'aurais voulu courir jusqu'à la fin comme ça. Le parcours longe la rivière du Saguenay, et malgré le cadre idyllique, j'ai hâte de finir. J'aperçois alors Chicoutimi, mais pas de ligne d'arrivée. J'espère profondément qu'il ne faut pas traverser la ville car je suis à bloc. Heureusement, après un petit virage, la ligne d'arrivée apparait. En voyant le chrono, je me dis que je peux faire un sub 54', mais si j'accélère, je vais vomir, mais si je ne fais pas un sub 54', je vais m'en vouloir toute la semaine, bon, du coup, je sprinte, passe 4'' avant le 54', m'accôte sur une barrière, mais finalement ne vomis pas.

   J'ai donc couru en 3'29''/km sur les cinq derniers kilomètres, ce qui est très encourageant. J'ai même décroché une bourse pour avoir finit 2ème chez les hommes 20/29ans, et un personal best de huit minutes. Mais ce qui me trotte dans la tête avec le recul, c'est que 3'39''/km pourrait bien être mon pace demi-marathon., ce qui fait un 21,1km en 1h16'59''. Avant de me fourvoyer au demi-marathon de Montréal le 28  avril, il reste par chance deux 10km pour huiler la mécanique.

 

COURSE DES PICHOUS - 15KM

53'56''

16,687km/h,  3'35''/km

12ème sur 1121 finishers

2ème homme 20-29ans.

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  • : Sacha Cavelier Triathlète
  • : Après une formation d'ingénieur en France ou je découvre le trail et l'ultra, je combine le triathlon élite à un doctorat de 2015 à 2020 au Canada. Maintenant papa et jeune chercheur universitaire, je suis modestement retourné a mes premiers amours, dans le mid-west américain quelques temps et maintenant en Australie. Ce blog raconte 15 années de vie sportive.
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