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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 05:41

1-copie-1

 P1130709  Le 70.3 Pays d'Aix a été l'un de mes premiers triathlons, lors de ma première saison en 2011. J'étais alors en mode découverte, et j'ai toujours voulu y retourner pour faire un bon résultat. Il faut dire que c'est motivant d'avoir une course 70.3 à 50km de là où j'ai grandi. Aussi, quand la date a changé de septembre à mi-mai, pendant mes vacances, j'ai sauté sur l'occasion.

   Vu l'hiver déprimant qu'on a eu au Québec, mon but était de limiter la casse en vélo, mais de bien nager et bien courir, car ayant bien travailler ces disciplines pendant l'hiver. Avec le recul, même le vélo a bien été, grâce aux sorties de qualité de dernière minute pendant avril et début mai.

   Mes parents sont depuis peu arbitres de triathlon, et ils ont été aux premières loges pendant la course pour me voir, surtout au départ de la natation, ce qui a été vraiment agréable, surtout qu'il ne m'ont pas mis de carton, il faut dire que je suis resté sage toute la semaine. P1130713

   Bref, à 5h30 du matin le jour J, les bus nous ont mené sur le lieu du départ au lac de Peyrolles. Pour une fois, je ne pars pas en derniére vague, mais juste après la vague des pros et des femmes. On ne sera donc pas gênés sur le parcours vélo. L'eau est à 18°C et le wetsuit est autorisé. Il n'y a pas un nuage et la journée s'annonce très chaude. Je bois une gourde de Pro Circuit X1 avant le départ pour bien m'hydrater, et j'ai une autre gourde sur le vélo, avec un gel X4. Le but et de tenir avec ça jusqu'au ravitaillement du kilomètre 75, et donc de sauter les deux premiers ravitaillements pour gagner du temps.

   Sur cette course, c'est avec le wetsuit Zoot Force 3.0 que j'ai nagé (en attendant que le Prohpet 2.0 sorte de l'usine), ce qui m'a très bien réussi. Le départ a été très rapide, on dirait que tout le peloton de nageurs effectue un sprint de 300m avant de ralentir considérablement. Bien qu'en première ligne, je me fais remuer les 300m premiers mètres, mais ensuite m'extirpe du peloton et prends mon rythme de croisière. Comme à mes premiers triathlons de début de saison, j'ai vite mal aux bras et aux épaules, même aux cuisses. Je ne suis pas habitué à un rythme soutenu sur 1900m. Je sors les épaules en vrac de l'eau, mais nage en 28'31'', soit le même temps qu'à Muskoka en fin de saison 2013, ce qui est très encourageant, sachant que j'ai habituellement 1'30'' de différence entre une nage en début de saison et une nage en fin de saison. P11307201   La transition est vraiment très longue, 700m à courir pieds nus en wetsuit pour rejoindre le parc à vélo. Lorsque le vélo commence, nous avons droit à 15km de plat avec vent de face à 30km/h. La route est parfaite et je suis déjà à 39km/h de moyenne, boosté par les gros vélos de contre-la-montre autours de moi. Lors de la première montée, le goudron devient vraiment mauvais, et ce sur 12km. Moi et trois autres gars nous faisons avertir par un arbitre car nous sommes trop proches. Comme les trois gars autours de moi ont l'air louche (l'un d'eux, un suisse, m'a même proposé de rouler ensembles, je n'ai même pas répondu), je mets une petite accélération dans la côte pour m'éloigner d'eux. Bonne idée, car je ferais tout le reste de la course seul et sans problèmes. Les deux premières difficultés se font finalement assez bien, la pente n'est pas trop élevée, et après la deuxième grosse montée, un long faux plat descendant 8permet de rouler à 50km/h pendant de longues minutes, et je mesure toute la qualité des roues Blackace C6 qui fendent l'air. Au pied de la dernière difficulté, au kilomètre 70, j'ai le moral au plus haut avec 37km/h de moyenne au compteur. Mais le col du cengle et ses 5km auront raison de ma moyenne. Au total, nous auront eu 1250m d'ascension sur le parcours (pour comparer, le Revolution 3 Quassy en a 1150m), mais ces dénivelés étant bien concentrés sur trois grosses montées, il y a de la place pour des parties bien roulantes qui remontent la moyenne. Derrière le col du cengle, après une courte montée (Le Tholonnet), nous avons à nouveau du plat dans la ville d'Aix, mais avec beaucoup de virages en angle droit et relances, et la moyenne reste à un peu plus de 36km/h. Je pose le vélo en 2h28. P1130724

16   La course a pied consiste ensuite en 4 tours d'un peu plus de 5km, majoritairement plat, avec de très courtes montées dans le parc de la Torse au milieu de la boucle. Pour la partie course à pied, j'étais équipé d'un deux pièces Zoot Ultra Tri, dont la technologie cold black qui garde au frais m'a très été utile sous la chaleur de fin de matinée. Pour les chaussures, j'ai couru avec des Zoot Ultra Race 4.0 car j'ai fait toute ma saison passé avec, donc je sais que je cours bien avec, et surtout elles font gagner un temps précieux en transition. Je suis parti sur mon rythme objectif, 4'00''/km. J'ai été inquiété dans le premier tour par un crampe à la cuisse, mais je ne l'ai pas écouté, j'ai continué, me suis bien hydraté et elle a finit par passer. J'ai été à peu 4près constant sur mes 4 tours, sauf le dernier où j'ai payé un peu les efforts en vélo, car je finis en 1h24 sur un parcours d'environ 20,5km, soit 1h26 s'il y avait eu la distance. J'ai deux minutes de trop à mon goût, mais suis très heureux de ce temps en début de saison, et surtout de briser le 4h30 compte tenu des difficultés en vélo, et des transitions interminables. Concernant le vélo, j'ai comme prévu été battu par beaucoup de monde qui roule à l'année en Europe. Mais la bonne nouvelle est que j'ai un meilleur bike split que 9 des 22 pros, à la différence près que eux ont allongé 1h21/1h22 minimum sur la course à pied. Donc finalement mon vélo n'est pas si mal et c'est plus sur la course à pied que j'aimerais progresser. En attendant, mon objectif de courir à 4'00''/km se concrétise, surtout si le parcours vélo est moins taxant. Je n'ai plus fait de 70.3 faciles depuis 2012, et j'ai hâte de voir le temps que je peux sortir sur un all flat comme ceux qui s'en viennent en 2014. 10IRONMAN 70.3 FRANCE PAYS D'AIX - 1,9KM+90KM+21,1KM

4h28'33''

Swim : 28'31'' (1'30''/100m, 85ème temps)

Transition 1 : 3'55''

Bike : 2h28'42'' (36,315km/h, 70ème temps)

Transition 2 : 2'51''

Run : 1h24'36'' (14,965km/h, 4'00''/km, 68ème temps)

57ème sur 1659 arrivants

6ème men 25/29 ans.

Les photos ici.

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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 04:21

   Ce jeudi 8 mai, jour férié en France où je viens de débarquer il y a quelques jours, ma saison de triathlon vient de commencer. Avec une température qui avoisine les 30°C, c'est un régal de s'entraîner et de courir les premières courses de la saison. Dans une grosse semaine en vue de la course à Aix dans 10 jours (Ironman 70.3), je n'ai pas réellement pris de repos pour ce sprint de la côte bleue. Au menu, une nage en mer dans l'eau à 17°C, un 18km de vélo sur un parcours extrêmement accidenté, et une course à pied de 5km avec un passage de montée-descente de trail dans les sentiers.

Bric-a-brac-0008.JPG   Le niveau a été à ma surprise très relevé. Déjà, la course est une manche du championnat français élite de 3ème division, et avec 586 participants au total. Mais, en plus, deux gros poissons sont présents dans le banc, avec qui j'ai eu la chance de discuter après la course : Bertrand Billard, champion du monde longue distance ITU, lui aussi en préparation pour la course à Aix, et Pierre Le Corre, champion du monde espoir ITU, qui a couru son 10km en 30'40'' lors du triathlon olympique où il a acquis son titre à Londres l'an dernier. Ce dernier est venu travailler du rythme à cause de sa course qui ne l'a pas satisfait à Cape Town en Afrique du Sud la semaine passée.

   Avec autant de participants sur un sprint, je savais que ça allait se Bric-a-brac-0014.JPGbousculer, en particulier dans l'eau. En plus, parti dans la dernière vague, je n'ai jamais vraiment réussi à faire ma nage, à cause des nageurs plus lents dans lesquels je suis continuellement rentré en collision. J'ai fait la moitié de la nage la tête hors de l'eau pour regarder devant moi, et me suis bien arrangé les muscles des épaules. Je nage finalement une minute plus lent que l'an passé, en 13'38'', mis je relativise en me disant que Billard a nagé 11'13'' (soit 1'30''/100m) et que peut être la distance était un peu longue, ou que la houle de la mer nous a bien ralenti.

   Sur le vélo, je me suis senti en excellente forme (merci aux boissons Pro Circuit). Les jambes ont souffert, mais je n'ai fait que doubler du monde sans jamais me faire doubler. J'ai signé le 23ème temps vélo (merci les roues Blackace), en 29'02'', à 1'04'' d'un Pierre Le Corre, soit un 37km/h de moyenne, ce qui témoigne de la difficulté.

Bric-a-brac-0020.JPG   En course à pied, j'ai été très à l'aise sur le plat, mais j'ai été quasiment à l'arrêt dans la grosse montée (ce n'est décidément pas mon fort), comme dans la descente de trail, avec des chaussures pas idéalement adaptée. La traversée d'une plage de sable m'a aussi bien coupé le rythme, mais j'ai finalement sorti un 18'25'' (3'41''/100m), qui me satisfait même s'il est loin du 16'38'' de Billard qui remportera l'épreuve pour 7 secondes.

   Je me classe 26ème au final, très satisfait de ma première épreuve de la saison, qui est en générale plus catastrophique que ça. Il s'agit maintenant d'enchainer du volume jusqu'à dimanche, avant de commencer le tapper.

Bric-a-brac-0028.JPG

 

TRIATHLON DE LA COTE BLEUE - 750M+18KM+5KM

1h04'13''

Swim : 13'38'' (1'49''/100m, 57ème temps)

Transition 1 : 1'58''

Bike : 29'02'' (37,199km/h, 23ème temps)

Transition 2 : 1'09''

Run : 18'25'' (16,290km/h, 3'41''/km, 39ème temps)

26ème sur 586

8ème sénior 2.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 21:14

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2013-09-06 19.41.15   Je n'étais jamais arrivé autant stressé sur un triathlon. Et ça m'a plutôt bien réussi car j'ai réalisé mon meilleur triathlon depuis que j'ai commencé ce sport. Il faut dire que la plupart de mes amis avaient fini leur saison avec de superbes performances, voire des qualifications pour les mondiaux de Mont Tremblant en 2014. Moi, je voulais la mienne, et je ne m'étais jusqu'à présent qualifié qu'une seule fois au 70.3 Syracuse, et au sprint pour quelques secondes. Bref, il fallait que je sorte LA course.

   Je suis donc allé à Muskoka, ce coin perdu dans le parc Algonquin, à 6h de route de Montréal, avec mon ami Alain. Comme j'ai toujours fait sur mes triathlons depuis 3 ans, j'ai passé deux nuits dans la tente dans la forêt sous la pluie, et j'ai mangé des boîtes de raviolis froids de 1,5kg pendant deux jours. Mais au moins j'ai rencontré Andreas Raelert et Mirinda Carfrae. Pas dans la forêt, dans le hall du village-expo. J'ai aussi rêvé à plusieurs reprises, pas de Mirinda, hélas,  mais de crevaison ou de départ de nage raté. En fait, je me sentais dans une période de grande forme, doublé d'une semaine avec beaucoup de repos très bénéfique, et je me disais que c'était trop beau, il allais se passer quelque chose. J'étais même persuadé de crever à un moment donné, sachant que je n'avais rien pour réparer. 2013-09-07-15.59.41.jpg   Et donc après deux nuits difficiles, le réveil avec 8°C augurait une course 10vu que cette température n'a pas augmenté sur toute la nage. C'est d'ailleurs un élément de plus qui explique ma grande forme ce jour-là. Difficile de comparer cette course avec une autre, car bien que supposée être assez dure (parcours de 94km au lieu de 90 et rempli de côtes, course à pied vallonnée, ...), beaucoup de choses font que finalement c'est une course où l'ont souffre peu (forme de fin de saison, pic de forme de début d'automne, température fraîche tout le long de la course comme cela n'est jamais possible le reste de la saison, ...).

   Après avoir vérifié peut être 20 fois mes affaires, je me suis finalement dirigé vers la plage. En voyant le field dans mon groupe d'âge (Mathieu Plaisance et Julien Biboud, anciens pros, Pierre-Yves Gigou, 9h06 et premier amateur à l'Ironman Tremblant, ...), je me suis mis à trembler pour mon slot pour les championnats du monde... Et je me suis dis que tant pis, l'important était de tout essayer et de ne rien regretter.

   Je suis aainsi parti à fond de cale dans la natation, annoncée à 2000m, à 8h24, dans la 4ème vague, 24 minutes après les pros. Tout est allé très bien et très vite. Je me suis sorti du pack plus vite que d'habitude et j'ai donc pu prendre et surtout tenir mon rythme sans problèmes, sans moment de faiblesse ou de baisse de motivation. Je sors en 28'20'', ce qui me fait penser que c'était plus un 1900m, mais je réalise tout de même ma meilleure nage sur cette distance, qui me propulse 6ème de mon groupe d'âge. La transition consiste en un beau 400m de grosse montée, pieds nus sur le bitume pour traverser un terrain de golf et aller chercher son vélo. Heureusement les pieds étaient anesthésiés par l'eau fraîche, et le resteront d'ailleurs jusqu'au début de la course à pied.

3   Dès le début du vélo, je double la plupart de mes camarades 25/29ans, et me retrouve 2ème derrière Pierre-Yves. En fait, je ne connaissais pas ma place, mais je savais que j'étais dans les premiers au vu des sensations sur le vélo. J'avais déjà fait le meilleur temps vélo de mon groupe d'âge à Syracuse, et aujourdh'ui les jambes tournaient toutes seules, mieux qu'à Syracuse. Sans forcer, je rattrapais tout le monde, sur un début de vélo vallonné mais facile : les côtes, pas immenses, se passaient en force, au-dessus de 30km/h. Je double beaucoup, puis de moins en moins, puis très rarement. J'arrive en 1h11 aux 45km, et ne cesse d'améliorer ma moyenne jusqu'au kilomètre 65 (38,2km/h de moyenne). Là, les choses se corsent : les montées sont plus longues, plus raides, et brisent le rythme comparativement au deux premiers tiers. Mais on se dit que la fin est proche et on prend son mal en patience. Je ne réalise qu'un pauvre 33km/h de moyenne sur les difficiles 29 derniers kilomètres, dû aussi en parti au mauvais bitume. Mais ce qui est encourageant, c'est que je passe en 2h26 le 90km (le même temps qu'à Syracuse, mais sur un parcours un peu plus dur, ce qui valide une petite progression en vélo sur mes trois derniers mois d'entrainement). Cependant, il a fallut compter un gros 8 minutes de plus pour arriver à bout de ces 94km... mais je découvre que je suis 2ème en voyant un seul vélo posé dans le rack de mon groupe d'âge.

   Plein de confiance car ayant posé le vélo avec autant 5d'air dans les pneus qu'au départ, je suis parti assez vite sur ma course à pied. Le parcours était certes vallonné, mais à profil descendant jusqu'au demi-tour. J'ai pu ainsi tenir un 3'54''/km sans problèmes sur les premiers 10,5km, boosté par les encouragements des coureurs que je dépassais. On m'annonce dans le top 20 à la mi-parcours, et je garde le rythme, curieux de savoir si ça va tenir. Bien entendu, au km 12, usé par les deux ou trois petites côtes, je ralentis significativement. J'ai du mal dans le faux plat montant au kilomètre 15, surtout qu'il dure jusqu'à la fin. Mais j'ai des frissons en pensant à ma performance qui se dessine depuis ce matin, ma meilleure course à vie possiblement, et je décide de pousser le plus possible tant que mes jambes me soutiendront. La seule grosse difficulté du parcours surgit au kilomètre 20, une grosse montée jusqu'à l'arrivée. Et en voyant des gros noms parti dans la vague précédente et en face de moi dans la montée (Bernard Alix, Andrew Tanner), je livre mes dernières forces. C'est avec beaucoup d'émotion et d'épuisement que je franchis la banderole de l'arrivée réservée aux meilleurs des groupes d'âge. J'ai couru mon meilleur 21km (1h28) en 70.3, ce qui conclut bien ma course. Jamais je n'aurai imaginé finir 4ème amateur et 16ème overall sur une telle course, et je me dis que j'ai bien mérité mon slot pour les championnats du monde, que je ne refuserai pas cette fois-ci. J'ai l'impression d'être sur la bonne voie dans mes entrainements, surtout depuis que j'ai assez modifié certaines choses au début de l'été, et passer le ruban de l'arrivée d'une course comme celle-là vaut largement les sacrifices nécessaires tout au long de l'année.

0463_27571.jpg   Je saurai enfin quoi répondre maintenant la prochaine fois qu'on me demandera pourquoi je m'inflige cette séance de vélo seul sous la grosse pluie dans le froid.

20IRONMAN 70.3 MUSKOKA - 2KM+94KM+21,1KM

4h35'11''

Swim : 28'20'' (1'25''/100m, 52ème après swim)

Transition 1 : 3'31''

Bike : 2h34'12'' (36,576km/h, 14ème après swim+T1+Bike)

Transition 2 : 1'00''

Run : 1h28'08'' (14,365km/h, 4'10''/km, 16ème classement final)

16ème sur 1221 partants

2ème men 25/29 ans.

Les photos ici.


 
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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 15:48

2013-08-25 11.10.49    Le triathlon de Valleyfield est un évènement incontournable au Québec, car c'est l'un des rares, sinon le seul, triathlon proposant des bourses aux premiers. Cette année, les bourses étaient disponibles uniquement sur le sprint car ce dernier était le championnat provincial de triathlon sprint. J'ai longtemps hésité à m'inscrire au sprint, mais j'ai finalement opté pour l'olympique car je voulais coller à mon plan d'entrainement pour arriver en forme à Muskoka le 8 septembre, et aussi car je me disais que les jeunes juniors élites viendraient faire une razzia sur le sprint. Mais finalement, il y en avait autant sur le sprint que sur l'olympique, et si j'avais fait le sprint à la même vitesse que j'ai couru mon olympique, j'aurais gagné ma première bourse de triathlon. Mais je ne regrette pas, car je suis très satisfait de ma course à pied de 10km qui a été bonne pour une fois.

   Valleyfield est clairement une organisation qui pense plus au développement du triathlon qu'à son porte-monnaie comme la plupart des autres organisations. Les bourses, les rues complètement fermées aux voitures, le cadre magnifique, l'enthousiasme de la mairie sont des éléments appréciés qui méritent d'être soulignés. a.jpg   Contrairement à Magog, je n'ai quasiment pas pris de repos, 2013-08-25 11.19.00Valleyfield ne faisant pas parti de mes gros objectifs. Pourtant, quand on arrive le matin avec de bonnes jambes, du gros soleil, on se dit toujours que ce serait agréable de gagner. Le matin de la course, l'eau était à 23°C, à la limite de l'autorisation des wetsuits. Dure décision pour les frileux comme moi, aussi pendant que tout le monde écoutait les consignes du directeur de course, je me suis trempé seul progressivement au bord de l'eau. Sans wetsuit, la nage est plus lente aussi, et change la donne pour les nageurs moyens comme moi, car la combinaisons gomme les défauts de technique.

   Néanmoins, après avoir nagé les 300 premiers mètres dans le pack derrière deux ou trois nageurs, j'ai commencé à bien me sentir. J'ai fait des efforts de concentration sur ma technique ce qui m'a permis de distancer le groupe et de me caler à une centaine de mètres des deux premiers. Je fais deux boucles très égales en temps à 5 secondes près et sort troisième de ma vague (moins de 40 ans). L'un des juniors élites avec qui j'ai eu la chance de discuter après la course m'a annoncé qu'il avait nagé en 23 minutes au lieu de 20 habituellement et estimait à 200m la distance en trop. Je fais donc un bon temps de nage, confirmé par une bonne position en T1. d.jpg1148153 10202018419446215 415603416 n   Sur le vélo, composé de 8 boucles de 5km plates comme des crêpes, je prends un bon rythme et savoure les rues de la ville vides et des encouragements réservés aux premiers sur le parcours. Au bout de deux tours, je suis noyé dans la masse de cyclistes sortis de l'eau plus tard. A un moment donné, j'ai du repasser en deuxième position, puis à nouveau en troisième quand le futur vainqueur m'a doublé. Excellent dans les gros virages où ils ne freinait jamais, il a été bien plus fort que moi sur ce parcours là où je ne suis pas à mon aise, meilleur pilote que moi en tout cas. Sorti de l'eau 30 secondes derrière moi, il arrive une minute avant moi en T2.

   Sur la course à pied, je ne savais pas à quoi m'attendre compte tenu que je n'ai bien couru que sur des 5km cette année. Mais en signant le meilleur chrono de course à pied (à 2 secondes près), j'ai appris que je cours très bien après un vélo plat. C'est encourageant, et ça m'a permis de remonter à la seconde place peu avant la mi-course, et malheureusement de ne reprendre que 20 insuffisantes secondes au leader.

   Une belle deuxième place sur l'avant dernier triathlon de 2013. Prochaine course l'IronMan 70.3 Muskoka à Huntsville, ON le 8 septembre. 998775 10151801669471999 2060339610 nTRIATHLON DE VALLEYFIELD - 1,5KM+40KM+10KM

2h11'06''

Nage : 25'54'' (1'43''/100m, 5ème temps)

Transition 1 + vélo + transition 2 : 1h08'02'' (2ème temps)

Course : 37'12'' (16,129km/h, 3'43''/km, 2ème temps)

2ème sur 180 partants

1er homme 25/29 ans.

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15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 12:24

brvgl0gp    Me voilà donc à mon triathlon olympique le plus important de la saison, le championnat provincial de la distance, et donc la promesse d'un plateau relevé, bien mieux relevé que les précédents triathlons courts auxquels j'ai participé. Ceci dit, l'absence d'invitations pour les meilleurs, et l'absence de bourses, problèmes récurrents au Québec, plombent le développement des championnats provinciaux qui sont, je pense, d'un niveau bien en-dessous du réel niveau québecois. Il ya encore de la route à faire afin de développer l'élite au Québec, mais j'allais tout de même pouvoir me frotter à des coureurs de mon niveau, et même beaucoup plus forts.

   La natation s'est faite dans le lac Magog, inhabituellement remué par de belles vagues. Le départ a été extrêmement chaotique, à cause d'un départ de la plage où il a fallut courir quelques dizaines de mètres avec l'eau jusqu'aux genoux, exercice que je n'aime pas trop. Du coup, je me suis retrouvé avec des nageurs moins rapides devant moi, et je n'ai jamais reçu autant de coups pour me sortir de ce pack trop lent pour moi. J'ai du remettre mes lunettes, slalomer, puis finalement au bout de 200m j'ai pu prendre mon rythme. J'ai doucement ratrappé des nageurs, et suis sorti de l'eau avec à ma montre environ 22'30'', ce qui correspond à du 1'30''/100m, un excellent temps pour moi, surtout dans les vagues. Je passe sur le tapis électronique devant le parc à vélo en 23'14'', pour ma T1 habituellement longue, avant de commencer à faire le ménage en vélo. Car je n'ai sorti que le 21ème temps de nage, mais il y a 9 personnes à moins d'une minute devant moi, et 17 à moins de deux minutes.

   Sur le vélo, motivé par le nombre de dépassements que je faisais dès le début,86xyrr5k j'ai sorti le gros régime d'entrée. Le parcours très côteux me favorisait extrêmement, et je voulais en profiter au maximum. A aucun moment je je n'aurais pu gagner une seconde de plus, jusqu'à la transition ou je saute de mon vélo à pleine vitesse pour courir pied nu jusqu'à mon emplacement. A ce moment là, je suis sur la dernière marche du podium grâce au troisième temps de vélo.

   Je démarre la course à pied avec d'excellentes sensations. J'ai l'impression d'aller très vite, surtout que je ne vois personne derrière moi. Pourtant, je fais le premier tour de 5km en 20 minutes. Les bonnes sensations sont trompeuses, je ne suis pas si rapide que ça. Je m'attends à me faire rattraper bientôt. C'est ce qui arrive une première fois au kilomètre 7 et une autre au kilomètre 9. Ces deux fois-là, je me sens incapable de suivre le rythme de mes adversaires, et j'accepte très satisfait ma place de 5ème à l'arrivée. Je brise de justesse le 40min sur mon 10km, j'ai laissé des plumes sur le vélo, mais je suis très content d'avoir bien couru dans les trois disciplines. Je préfère finir 5ème avec une belle bagarre plutôt que de gagner avec 1'30'' d'avance comme la semaine passée. Surtout que je finis en avant de triathlètes qui font des ironmans en catégorie professionnelle, comme Jérôme Bresson, ou Julien Biboud qui a fait les championnats du monde de 70.3 chez les professionnels (à peine 14 secondes derrière moi aujourd'hui).

   Il me reste à présent le triathlon olympique de Valleyfield en guise de préparation pour ce qui va être je sens la course où j'aurai le plus de pression de ma vie, l'IronMan 70.3 Muskoka.

TRIMEMPHRE - 1,5KM+40KM+10KM

2h10'31''

Nage : 23'14'' (1'32''/100m, 21ème temps)

Transition 1 + vélo + transition 2 : 1h07'25'' (3ème temps)

Course : 39'55'' (15,031km/h, 3'59''/km, 13ème temps)

5ème sur 359 partants

4ème homme 25/29 ans.

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  • : Sacha Cavelier Triathlète
  • : Après une formation d'ingénieur en France ou je découvre le trail et l'ultra, je combine le triathlon élite à un doctorat de 2015 à 2020 au Canada. Maintenant papa et jeune chercheur universitaire, je suis modestement retourné a mes premiers amours, dans le mid-west américain quelques temps et maintenant en Australie. Ce blog raconte 15 années de vie sportive.
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