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19 août 2015 3 19 /08 /août /2015 00:20

  Je n'aime pas parler de mes objectifs avant une course car je sais qu'il y a un tas de paramètres qu'on ne peut contrôler : Météo, mauvaise journée, quadruple bris mécanique sur le vélo. Aussi, je suis toujours silencieux tant que je n'ai pas livré la performance. Mais bien entendu, j'ai des objectifs dans le cas où les planêtes sont alignées.

   Pour Le 70.3 TImberman, l'entrainement du mois de juillet avait été excellent, ainsi que la récupération avant la course. Sur ce parcours que je juge un peu plus facile que le 70.3 Mt Tremblant, 4h05 me semblait réaliste, ainsi qu'un top 8 afin d'accéder aux bourses. En effet, l'an dernier avec 4h16, j'aurais été 7ème pro, et avec 4h05, 5ème. Cependant, la WTC a fait quelques réformes, en créant en 2015 des courses sans pros, afin de concentrer le spectacle sur certaines courses. Le résultat est que chaque course est extrèmement intéressante, avec des start list impressionnantes. Par contre, il faut oublier les top 10. (Mal)heureusement cela devrait changer en 2016 vu que les courses sans pros n'attirent aucun intérêt médiatique. En voyant la start list de Timberman (Potts, Griffin, Reid, Wurtele, Cunningham, O'Donnell etc...), j'ai oublié le classement général et me suis concentré sur le 4h05. J'avais 11 minutes à gagner par rapport à l'an dernier: 1 sur la nage (27'50'' en 2014, et j'ai nagé deux fois dans les 26'50'' cette année), 8 sur la course à pied (1h28' en 2014, et ayant couru 1h21' à Mt Tremblant, je me sentais confiant pour un 1h20'), et donc finalement restaient 2 minutes à gagner sur le vélo pour un split de 2h14.

   La veille de la course, en revissant un prolongateur de valve, celui-ci s'est fendu. Le matin de la course, j'ai donc utilisé celui de la roue arrière pour gonfler mes deux roues. Petit détail qui aura une grosse incidence plus tard. Cette année, la température de l'eau a fait que les pros seulement n'avaient pas droit au wetsuit. Dès le départ j'ai fait une croix sur le 4h05, même si le speedsuit Zoot a fait des miracle en me faisant sortir de l'eau en 29'30''.

   Sur le vélo, les sensations étaient plus que bonnes, et je devais me freiner pour ne pas rouler à 45km/h sur le plat. Ma roue bougeait excessivement à l'arrière, mais ne touchant ni les freins, ni le cadre, je ne me suis pas inquiété. J'étais sorti bien en arrière de l'eau (28ème sur 33) à cause du fait que le wetsuit n'a pas gommé mes défauts techniques. Au bout de 25km de vélo, j'avais 4 athlètes devant moi et la course commençait. Au kilomètre 30, je sens la jante arrière qui touche le sol. Le cauchemard que je fais 10 fois avant chaque course devient réalité. Je m'arrête, retourne le vélo, enlève la roue arrière pour réparer la crevaison, mais le dérailleur vient avec. En fait, je remarque que depuis le début de la course, j'ai la patte de dérailleur brisée net. Cette pièce en aluminium relie le cadre en carbone au dérailleur arrière et à l'axe de la roue. Je ne saurais expliquer physiquement comment ma roue tenait dans les descentes à 70km/h, qui composent les 20 premiers kilomètres du circuit vélo. Dans mon esprit, si ça a tenu aussi longtemps, ça tiendra encore, et je ne songe qu'à réparer et repartir. Je demande du support technique au policier à 100m qui appelle une voiture chargée de cela. J'enlève le pneu et la chambre et air, et le fond de jante se brise. Cette bande de plastique protège la chambre à air de l'intérieur de la roue. Sans ça, je crèverai au bout d'un kilomètre. Les gars du race support arrivent et fond un travail remarquable en découpant la chambre à air crevée et en me fabriquant un fond de jante maison. Entretemps, tous les pros m'ont passé, et même des amateurs. Les premiers pros reviennent même du demi tour 15 km plus loin. Nous remontons la roue avec une chambre à air neuve, et en revissant le prolongateur de valve, le seul encore entier, celui-ci se brise. Il devient impossible de gonfler ma roue, puisque la valve ne sort pas des roues profilée. Tous les efforts pour rétablir l'étanchéité entre la valve et le prolongateur, avec du ruban adhésif ne donnent rien, et après 40 minutes passées à bricoler, la seule option sage qu'il reste à prendre, c'est l'abandon, le DNF, did not finish.

   C'est assez incroyable comment des heures, des journées, des semaines passées à se concentrer sur une course, la concentration extrème dans laquelle j'étais juste avant de crever, comment tout ça peut s'écrouler en un éclair. La frustration est très grande dans la voiture qui me ramène au départ, qui humidifie un peu mes yeux. Comme pour remuer le couteau dans la plaie, la voiture double tous les pros, et j'assiste à la bataille en direct, en spectateur iimpuissant.

   Je ne manquerais pas d'idées pour me essayer de me faire avaler la pillule:

- Statistiquement, un pépin mécanique à mon 18ème 70.3 seulement, c'est logique.

- J'ai échappé de bien pire si j'avais perdu ma roue dans une descente rapide.

- Le temps très chaud (30°C) ne m'aurait de toute façon pas permis de remplir mes objectifs. Reste qu'on ne l'avale pas complètement jusqu'à la prochaine course, Challenge Maine, qui devient du coup prioritaire pour moi, vu que TImberman vient de s'envoler par la fenêtre.

   Pour ne pas perdre la journée, j'ai remis ma puce aux organisateurs et suis parti courir le 21km en 1h20' comme prévu, même si c'était beaucoup plus facile avec 60km de vélo en moins. J'ai pu courir aux côtés de Taylor Reed, pour son dernier 10km (je lui avais expliqué que j'étais hors course, pour ne pas l'inquiéter), j'ai même eu droit à une poignée de main dans son dernier kilomètre pour les quelques encouragements. Bref, j'ai essayé d'avoir le plus de fun possible. La leçon est passée. On ne néglige pas le matériel.

Crédits photos : GP Pictures.

Les photos ici.

 

Les courses les plus dures sont celles qu'on ne finit pas.La journée était bien partie avec une nage sans wetsuit en...

Posted by Sacha Cavelier on Sunday, August 16, 2015

 

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9 août 2015 7 09 /08 /août /2015 21:49

   Je n'ai jamais été autant stressé pour une course, incluant mes premières courses pro, et les premières en élite. A Verdun, j'ai frisé l'ulcère à l'estomac, et je connais par coeur de chemin des toilettes. Il faut dire que c'était le premier triathlon de ma chérie et j'avais revêtit le costume de l'entraineur - supporter pour l'occasion, et je comprends la satisfaction que retirent les entraineurs quand ils voient performer leurs athlètes. Aussi, la performance a été au rendez-vous, et les trois quarts de la nervosité sont retombés à son arrivée, 20 minutes avant mon départ. J'espère qu'elle ne prévoit pas de faire un ironman un jour, pour le bien-être de mon système nerveux.

   Ma course avait lieu à 12h15 plus les 30 minutes de retard classique. C'était le championnat provincial élite sur distance sprint, et je me suis présenté dans une très bonne forme. Avec la baisse du volume en vue de 70.3 Timberman, la semaine a été réparatrice et les sensations vraiment bonnes dans les trois sports. Sur la nage, je savais le premier virage délicat (j'avais participé à et même gagné la course l'an dernier qui était le championnat provincial aussi mais amateur). Mais je devais surement être le plus lourd du groupe car je suis passé sur le corps d'à peu près tout le monde en prenant le virage à l'intérieur. Sur la première moitié du parcours, courant dans le dos, je suis resté proche des pieds du peloton, mais me suis un peu fait larguer sur le retour avec le courant de face d'une trentaine de secondes. J'ai tout de même nagé beaucoup plus rapidement cette année sans combinaison que l'an passé avec. De plus, n'ayant pas de combinaison à laborieusement enlever, j'ai fait une transition aussi rapide que tout le monde. Je suis resté "dans la game".

   D'après ce que j'ai pu voir sur longue distance cette année, c'est qu'on apprend des choses au contact dans l'eau et sur la course à pied, lorsque ceux de devant ralentissent à cause des dynamiques de course qu'ils ont subit sur le vélo, ou parce que la course à pied est leur point faible. On apprend beaucoup stratégiquement et mentalement sur la course à pied sur 70.3, mais très peu en vélo, car à mon niveau, je suis loin de l'action à l'avant. Au moins, 70.3 après 70.3, j'améliore toujours ma gestion de l'effort et ma nutrition. Sur les courses avec drafting, c'est l'inverse. La course à pied est all-out alors que le vélo est très stratégique. A Verdun, la plus grosse densité que sur les précédentes courses a fait que ça s'est très bien organisé et la course a été intéressante. J'ai commencé mon ramassage scolaire d'athlètes isolés, et une fois que j'ai eu 4 athlètes dans ma roue, j'ai commencé à faire signe qu'il fallait faire la roue. J'ai pris mes responsabilités en tant que plus gros rouleur du groupe, et j'ai fait 75% des relais, afin de continuellement rattraper des cyclistes, autant qu'on en perdait, pour toujours être environ 5, et même 7 lorsque j'ai rattrapé Mathieu Pageau en fin de parcours. Notre groupe a été très efficace car j'ai eu beaucoup plus de pauses qu'à Joliette où nous étions deux à rouler, et c'était beau de voir notre roue se fonctionner aussi bien ! Devant, un peloton d'une douzaine d'athlètes a fait l'effort de revenir sur le trio de tête. Entre le premier et notre deuxième pack à 2'30'' derrière se trouvais Simon Lalonde, dans un effort solitaire. Et les lâchés derrière s'étaient organisés en un troisième pack.

   Bref, en posant le vélo, j'étais 15ème, et même si j'ai couru 30 secondes de plus que l'an dernier, je suis remonté jusqu'à la 10ème place tout doucement au fil des 5km. Tout le monde a un peu trop lâché de watts sur le vélo ce qui m'a permis de me glisser dans le top 10 de cette dernière course draft legal de l'année. Les voyants sont au vert dans les trois sports, je me sens entrainé en reposé, et sauf malchance je devrais avoir beaucoup de plaisir dans une semaine au 70.3 Timberman, avec un très beau plateau ! (O'Donnell, Potts, Griffin, Wurtele, Millward, Cunningham, Bowstead, Reid, ... ).

 

Top 10 au championnat provincial élite de triathlon à Verdun, très content de finir la saison de courses "draft legal"...

Posted by Sacha Cavelier on Sunday, August 9, 2015

GRAND PRIX DE VERDUN - 750M+20KM+5KM

1h01'12''

Nage : 9'55'' (1'19''/100m, 24ème temps)

T1 + Vélo + T2 : 33'11'' (12ème temps)

Course : 18'07'' (3'37''/km, 16,559km/h, 8ème temps)

10ème élite sur 59 partants.

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27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 23:01

   L'année dernière, j'avais enchainé les courses, et surtout m'était présenté à chacune d'elles à 100% de ma forme. Si la saison avait été fructueuse, il s'en était suivi une perte de vitesse en septembre et deux mois de grosse fatigue à cause de cet enchainement, et d'absence de vitesse, à cause de tout les entrainements qui avait sauté pendant l'été afin de se reposer pour les courses. Cette année j'ai appris que le problème n'est pas forcément de trop faire de compétitions, mais de ne pas les classer en importance. Du coup, j'ai commencé à décider de mes A-races, comme le 70.3 Tremblant ou le 70.3 Timberman. Les autres courses sont plutôt des B-races, des courses de second plan, où je sais que je ne suis pas dans un pic de forme, mais j'affiche tout de même des ambitions, comme le 70.3 Muskoka. Enfin, il y a les C-races, les courses en mode entrainement, pendant une grosse semaine de volume par exemple.

   Car effectivement, j'ai aussi découvert cette année qu'une planification pour provoquer un pic de forme, en faisant monter le volume à 3 et 4 semaines avant une course par exemple, est un outil puissant. J'ai pu m'en rendre compte en retranchant 3 minutes à mon record personel sur 21km ou encore lors du 70.3 Tremblant. C'est une ligne de conduite de laquelle je ne dévie pas à présent. Pour le 70.3 Timberman le 16 août, mes deux grosses semaines tombaient pendant les championnats canadiens amateurs à Magog, et vu que mon commanditaire Pro Circuit m'offrait le dossard, c'était une occasion parfaite de conclure une grosse semaine. Surtout que ce championnat canadien n'était en fait rien d'autre qu'un championnat québécois. C'est le désavantage de vivre dans un grand pays. J'imagine les championnats du Liechtenstein ont plus de facilité à regrouper des athlètes des quatre coins du pays.

   Cette semaine, donc, j'ai eu d'excellentes sensations sur mes intervalles de vélos lundi et mercredi, et sur la piste (7x600m à 2'55''/km le mardi, 5x1800m à 3'28'', 3'28'', 3'24'', 3'20'' et 3'19''/km le jeudi), et le vendredi il ne me restait pas grand chose dans le corps à part des jambes douloureuses. Le jour de la course, dans ma vague (moins de 29 ans) se trouvaient la crême de la crême : Mathieu Pageau, intouchable sur la nage, Simon B. Lalonde, intouchable sur le vélo, et Thomas Windisch, intouchable sur la course à pied. En temps normal, c'est un défi stratégique de battre l'un ou l'autre de ces gars, et ça promettait un grosse bagarre que d'affronter le trio d'un coup. Sur la nage, comme l'an passé le wetsuit n'était pas permis ce qui a donné une bonne pratique en eau libre. J'ai eu de bonnes sensations, mais apparement ça ne veux rien dire car je nage à la seconde près le même temps que l'an dernier, alors que j'ai baissé d'une minute mes temps de nage sur 70.3.

   Sur le vélo, dans un parcours technique et valloné, j'ai travaillé mes trajectoires et me suis concentré à ne pas faire de pic d'effort dans les montées. La stratégie a payé car j'ai repris mon retard sur Thomas et sur d'autres athlètes pour me classer troisième derrière Mathieu et Simon qui nous a évidemment éclaté avec un bike split de 1h07, alors que les 2ème, 3ème et mon 4ème temps vélo se tiennent en 1h09 et des poussières. Contrairement à Drummondville en juin, j'ai roulé beaucoup plus sous contrôle en vélo à Magog et me sentait près à courir vite. Le problème est plus venu du manque d'hydratation: La course partait à 13h, et ma gourde sur le vélo n'a tenu que 10km avant d'être vide. Commencer la course à pied avec une grosse soif n'est pas vraiment optimal.

   Au passage, je tenais à signaler la grande dangérosité du parcours vélo. 3 boucles avec 500 athlètes sur la boucle, et 6 passages sur une voie ferré à 50km/h est surement le meilleur moyen d'envoyer les gens dans le décors (ce qui est d'ailleurs arrivé), surtout que dès le troisième passage, la route était jonchée de bidons qui tombaient des vélos sous les vibrations. L'an dernier, l'aller-retour sans voie ferrée était parfait, pourquoi changer ce qui fonctionne ?

   Pour finir, j'ai couru tant bien que mal, mais avec les jambes que j'avais, j'ai compris que je n'aurais pas Mathieu. J'ai repris Simon, suis resté temporairement 2ème avant de me faire doubler par Thomas à 1km de la ligne d'arrivée. J'ai donc fini 3ème puis été relégué 4ème pour 25 secondes après les résultats des autres vagues. Là encore, c'est regrettable que l'organisation fasse des vagues par groupe d'âge plutôt que par niveaux comme cela se fait sur absolument tous les autres triathlons au Québec. Même si je suis content de conserver le titre de champion canadien 25-29 ans, c'est beaucoup plus excitant de se battre pour le classement général, et ces départs par vague selon l'âge biaisent l'aspect stratégique et le résultat final.

   Voilà en prime la brochette "Top 4" de la vague des moins de 29 ans: Simon, Thomas, Mathieu et moi : Du gros potentiel sur le longue distance comme sur le court. Je profite que ces gars là ne soient pas encore sur le long pour essayer d'aller décrocher des bons classements sur 70.3, ce sera plus dur après !

 

TRIMEMPHRE - 1500M+40KM+10KM

2h12'05''

Nage : 23'32'' (1'34''/100m, 15ème temps)

T1 + Vélo + T2 : 1h09'10'' (4ème temps)

Course : 39'24'' (3'56''/km, 15,228km/h, 8ème temps)

4ème sur 567 partants

1er homme 20/29 ans.

 

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 12:58

   Le triathlon de St Lambert est surement le plus proche de chez moi. Je n'y ai jamais participé à cause d'un calendrier très pris, mais cette année, il rentrait, j'ai donc saisi l'occasion. Cependant, après 6 triathlons enchainés en 4 weekends pendant le mois de juin, j'y allais pour faire mon entrainement, et surement pas en mode stressé. Pour preuve, la seule question que j'ai posée pendant la réunion des athlètes, c'est : "Est ce qu'on peut faire pipi dans la piscine ?"

   La natation en piscine a justement été très pratique pour faire un vrai test sans wetsuit. J'ai tenu du 1'25''/100m, ce n'est pas grand chose sur 750m, mais c'est une première pour moi. Sur le vélo, j'ai été surpris par un Robin Tétreault en grande forme, et je ne me suis pas senti de pousser assez fort pour le suivre, et je suis resté en retrait avec Andrew Tanner. Au final, je pose le vélo avec un déficit d'une minute.

   Sur la course, contrairement au vélo, je me suis senti très bien, et après avoir doublé Andrew, j'ai comblé ma minute de retard sur Robin au bout de 2,5km, puis j'ai couru sous contrôle pour finalement gagner une course très plaisante dans mon terrain de jeu. Particularité de l'épreuve, les 20 premiers de l'épreuve remettaient le couvert pour un format très spécial (300m nage / 3,5km vélo / 1km course) une heure plus tard, le Sprintman.

TRIATHLON SPRINT DE ST LAMBERT- 0,75KM+21KM+5,5KM

1h03'52''

Nage : 11'18'' (1'30''/100m, 8ème temps)

T1 + Vélo + T2 : 33'34'' (4ème temps)

Course : 19'00'' (3'27''/km, 17,685km/h, 1er temps)

1er sur 356 partants

1er homme 25-29 ans.

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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 12:58

   Une heure après le triathlon sprint de St Lambert, les 20 premiers étaient qualifiés pour le Sprintman, épreuve extrèmement courte ou un nouveau paramètre rentrait du coup en jeu, la tactique. En effet, sur 300m de nage, 3,5km de vélo et 1km de course, les transitions sont un point critique.

   Premier point, j'étais venu sans mon casque aéro, et un casque classique s'enfile bien plus vite, pour une perte de temps nulle sur un 3,5km de vélo. Ensuite, je pense être l'un des seuls à avoir fait le vélo avec des chaussures de course, et ç'a été déterminant. Tout le monde est sorti très rapproché hors de l'eau, et j'ai perdu une vingtaine de secondes à mettre mes chaussures, mais je suis sorti du coup plus vite de l'aire de transition, et j'ai pu recoller à la tête de course pendant que tout le monde roulait au ralenti pour se chausser sur le premier kilomètre. J'ai par contre eu très peur lorsque par deux fois lorsque mon pied a glissé de la pédale et heurté le sol à plus de 40km/h. Des choix efficaces, mais dangereux !

   Encore une fois, je pose le vélo en troisième position derrière Andrew Tanner et Robin Tétreault, mais déjà chaussé, j'ai couru plus vite pour traverser l'aire de transition et refait mon retard, puis pris une vingtaine de secondes d'avance pendant que les autres mettaient leurs chaussures de course, et sur 1000m de course à pied restants, la course était donc gagnée.

SPRINTMAN- 0,3KM+3,5KM+1KM

15'48''

Nage : 4'45'' (1'35''/100m, 6ème temps)

T1 + Vélo : 6'42'' (3ème temps)

T2 + Course : 3'44'' (2ème temps)

1er sur 47 partants

1er homme 25-29 ans.

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  • : Sacha Cavelier Triathlète
  • : Après une formation d'ingénieur en France ou je découvre le trail et l'ultra, je combine le triathlon élite à un doctorat de 2015 à 2020 au Canada. Maintenant papa et jeune chercheur universitaire, je suis modestement retourné a mes premiers amours, dans le mid-west américain quelques temps et maintenant en Australie. Ce blog raconte 15 années de vie sportive.
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