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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 11:51

   J'avais participé à cette épreuve en septembre 2013, et le changement de date pour début juillet en 2015 faisait que cette course rentrait bien dans le calendrier. A cause de son parcours difficile, la performance que je pouvais faire à ce triathlon restait néanmoins imprévisible. J'avais accumulé beaucoup de courses pendant le mois de juin, et je ne savais pas trop ce que ça allait donner dans les bosses. Vu que le plateau n'était pas si relevé, je ne me fixait comme seul objectif mon premier top 10 sur une course WTC (World Triathlon Corporation, l'entreprise qui gère les courses Ironman).

   Le coin de Muskoka, au fond de l'Ontario, est vraiment paradisiaque, mis à part les moustiques; Je n'en ai jamais vu autant, et c'est très dur de s'endormir dans une chambre quand il fait 30°C, mais qu'on est obligé de dormir sous les draps car 25 moustiques sont rentrés en même temps que moi par la porte. Le samedi matin, avec Gwen et Milton, nous avons vu notre premier orignal sauvage dans le parc Algonquin. Vu qu'il n'était vraiment pas effrayé, nous ne devions pas être ses premiers humains sauvages.

   Concernant la course, j'ai eu d'excellentes sensations dans l'eau. Le départ des pros ne comptait qu'une quinzaine d'athlètes, ce qui facilitait la chose. Nous avons tous été surpris par le coup de départ, un peu expédié rapidement, et j'ai du pousser sur les 100 premiers mètres pour rejoindre les pieds de Sanders. Trop confortable, je suis parti du groupe au bout de 500m. Je m'attendais à ce qu'on me suive, mais non, je me suis retrouvé seul en 5ème position de la course pendant un moment. Peu avant la fin, Chase et Monnink me passent et je sors 7ème juste sous les 27 minutes.

   Je considère cela comme ma meilleure nage car le 26 minutes a été fait en solitaire. De plus je sors davantage en 26'40'' de l'eau, le tapis se trouvant un peu plus loin sur la berge. Motivé par ce résultat, je m'attendais à faire une grande course, car je ne perds pas de place sur le vélo en général. Mais là, j'en ai déjà logiquement perdue une dans le premier kilomètre lorsque Sanders m'a passé, puis deux autres peu avant la fin. J'était loin de ma meilleure forme de vélo, car je fais le même temps qu'en 2013, ce qui est un peu frustrant, mais je m'y attendais un peu avec l'enchaînement des courses. Le parcours était terriblement dur, un peu plus de 1000m d'ascension sur 94km, et à aucun moment je ne me suis senti vraiment confortable. Bref, j'ai déposé le vélo en 10ème place, et espérais que ma course à pied allait me sauver.

   Là encore, le parcours de course à pied n'avait rien de plat, notamment la fin avec de très grosses bosses. D'entrée de jeu, je me fait doubler par Lantz qui a décidé de courir son 21km à bloc. Mais plus loin, le brésilien Amorelli a sauté et finit à la marche. Vers la fin, je reprends Chase, passe en 9ème position et rempli donc mon objectif de top 10. Mon 21km en 1h23 est assez correct vu ma performance en vélo et la difficulté du parcours (et la pause toilette à mi-course), et surtout je confirme mes progrès en course à pied, je suis loin des 1h28 de l'an dernier ! Un parcours plat et des jambes reposées pourraient me rapprocher des 1h20 voire même le casser, mais encore faudra-t-il tenir le 3'45''/km plus loin que le 11ème kilomètre !

   Il y avait deux places à moins de deux minutes devant moi, et c'est vraiment dommage que je n'ai pas su pousser plus sur le vélo. Mais d'un autre côté, heureusement que certains athlètes comme Beals ou Crawford ne se sont pas pointés à la course, ce qui m'a permis de remplir mon objectif. En juillet, il y aura beaucoup moins de courses, et beaucoup plus d'entrainement. L'idée est de retrouver de la fraîcheur pour août et 70.3 Timberman, où je fais chaque année ma meilleure course.

IRONMAN 70.3 MUSKOKA - 1,9KM+94KM+21,1KM

4h29'42''

Nage : 26'59'' (1'25''/100m, 25ème temps)

Transition 1 : 3'16''

Vélo : 2h34'47'' (36,438km/h, 17ème temps)

Transition 2 : 0'42''

Course : 1h23'58'' (15,077km/h, 3'58''/km, 9ème temps)

9ème sur 1545 partants

9ème pro.

Les photos ici.

 

Pas une journée aussi bonne qu'au 70.3 Trembant, mais voilà premier top 10 overall à 70.3 Muskoka !Swim 26'59'' (50 sec devant Sanders cette fois !)Bike 2h34 (94km)Run 1h23

Posted by Sacha Cavelier Triathlete on Sunday, July 5, 2015

 

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 00:47

   Après le Grand Prix la veille sous une chaleur accablante, je participais au sprint, sans drafting, du grand défi de Victoriaville sous une belle pluie. J'ai donc sorti les armes lourdes, le wetsuit Zoot Prophet 2.0, les roues Falcon Rampage et le Kestrel.

   J'ai pu apprécier le niveau bien moins relevé en natation en sortant 2ème de l'eau. J'ai ensuite pris la tête durant le vélo et me suis gardé un 30 secondes d'avance pour la T2.

   En course à pied, les 30 secondes sont devenues une minute, et j'ai géré mon avance pour gagner la course, en 1h01'48'' à quelques secondes de mon record personnel sur un sprint. En fait j'ai gagné trois minutes derrière un olibrius qui avait eu du mal à compter ses 4 tours de vélo et s'était arrêté à 2, et satisfait de son "52km/h de moyenne", était allé poser son vélo puis courir avec le bénévole ouvreur de parcours et gagner la course sous les bravos sans se poser de question, et savourer 15 secondes de victoire avant de se faire disqualifier par Sportstats.

   Qui a dit que le triathlon était un sport triste ?

GRAND DEFI DE VICTORIAVILLE- 0,75KM+20KM+5KM

1h01'48''

Nage : 11'10'' (1'29''/100m, 3ème temps)

T1 + Vélo + T2 : 33'03'' (1er temps)

Course : 17'43'' (16,933km/h, 3'32''/km, 1er temps)

1er sur 120 partants

1er homme 20-29 ans.

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 00:47

    La troisième manche de la série Grand Prix était très particulière, car elle se déroulait sur un format très court (180m nage / 5km vélo / 1,5km course), en deux manches, des demi-finales et une finale. Les 5 premiers de chacune des demi-finales de 13 concurrents étaient qualifiés ainsi que les 4 meilleurs temps excluant les qualifiés. Bien que cette distance ne m'avantage pas, je voulais utiliser cette course particulière pour enfin faire le pack à vélo. Le wetsuit était évidemment sans intérêt sur une distance si courte.

   Je n'ai jamais porté de dossard aussi bas de ma vie (#3, en raison de mon actuelle 4ème place au général, le 3ème étant absent), et cela m'a valu une bonne place sur le ponton. Sur la nage, j'ai poussé de toute mes forces et me suis senti très incorfontable, et suis sorti de l'eau juste derrière la fameux pack. Par contre, j'ai appris que ma transition était vraiment trop lente comparée à celle des autres. Etourdi, je n'ai pas couru aussi vite que les autres jusqu'au vélo, et je ne suis pas assez rapide dans l'exécution de mes gestes, notamment la montée sur le vélo en étant en train de courir. Résultat, j'ai pris 10 secondes en transition, et encore une fois, j'ai fait tout le vélo 50m derrière le pack.

   Du coup, étant environ 10ème en T2, j'ai couru aussi vite que j'ai pu pour me qualifier. Je suis vite remonté en 6ème place, et j'ai poursuivi mon effort pour être repêché. Mon effort a payé, j'ai eu le meilleur temps de course à pied de toutes les demi-finales (4'48'' au 1500m, soit 3'12''/km), 6ème et de ma manche, mais aussi 6ème temps des trois demi-finales. Bref, j'avais le meilleur temps des non-qualifiés et j'ai été repêché.

   J'ai poussé comme jamais pendant 17'35'' sur cette épreuve, et je pense sans hésiter que c'était l'effort le plus violent que j'ai eu à faire. Je suis passé par le goût du sang dans la bouche, l'envie de vomir, et les poumons et la gorge brulés à l'arrivée. Je n'avais encore jamais goûté à ce combo, j'ai eu droit à la complète, jambon - oeufs - fromage !

   Pour la finale, je me suis dis que je devais me concentrer sur la technique de nage pour mieux glisser dans l'eau, plutôt que de pousser inefficacement comme un boeuf. Là encore, ç'a été bénéfique, je suis sorti dernier, certes, mais bien accroché aux pieds du groupe, et plus confortable. Malheureusement, j'ai appris que même si je sors de l'eau assez proche, je dois améliorer mes transitions pour partir avec le pack. Encore une nouvelle leçon ! Trop lent en T1, j'ai été immédiatement largué, surtout que cette fois l'entente a été bonne au sein du groupe et les relais se sont faits, car trois gars étaient en échappée devant... Bref, je me suis fait distancer malgré mes efforts, et les seuls gars que j'ai doublé sont ceux qui ont chuté.

   En course à pied, encore une fois, je me suis fais violence pour remonter des places et j'ai fini 13ème sur les 19 athlètes de la finale. Nous étions 39 à aprticiper au total, donc 13ème sur 39 me met dans le premier tiers, je suis à ma place.

   Victoriaville est une ville très entreprenante en matière de sport et d'environnement, et j'ai beaucoup aimé l'endroit comme la philosophie. Aussi je suis resté pour le sprint le lendemain. En effet, le voyage depuis Montréal est assez long, alors autant profiter du coin, et essayer de rentabiliser le weekend avec les bourses offertes sur le sprint.

GRAND PRIX DE VICTORIAVILLE- 2X(0,18KM+5KM+1,5KM)

DEMI-FINALE

17'35''

Nage : 2'38'' (1'27''/100m, 23ème temps)

T1 + Vélo + T2 : 10'09'' (5ème temps)

T2 + Course : 4'48'' (18,750km/h, 3'12''/km, 1er temps)

6ème élite sur 68 partants.

FINALE

17'56''

Nage : 2'43'' (1'30''/100m, 24ème temps)

T1 + Vélo + T2 : 10'14'' (14ème temps)

T2 + Course : 4'59'' (18,090km/h, 3'19''/km, 12ème temps)

13ème élite sur 35 partants.

 

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 23:38

   Depuis sa création en 2012, je n'avais jamais participé au IronMan 70.3 Mont Tremblant. C'est pourtant la course IronMan la plus proche de chez moi. La raison est qu'il faut s'inscrire un an à l'avance pour avoir son dossard. Sauf que cette année, avec la carte pro, je pouvais m'inscrire jusqu'à trois semaines avant l'épreuve. J'allais donc enfin pouvoir prendre le départ.

   Comme pour le 70.3 Pays d'Aix, je n'étais pas du tout tendu avant l'épreuve. Le samedi, j'ai descendu la rivière rouge en canot avec ma chérie Gwen et le capitaine/chasseur de canards Milton, j'ai mangé mes ironfraises et gardé mon ironvin pour ironmom & irondad, pour la prochaine fois qu'ils viennent au Québec. Avec Gwen, nous avions pris un chalet pas cher sur AirBnB en plein milieu de la forêt, loin de l'agitation. Et ça a fait beaucoup de bien de s'éloigner de l'athmosphère électrique du village de Tremblant, même si c'était en revanche très apprécié le jour de la course.

   A l'heure du départ, j'étais assez intimidé de me retrouver à côté de gros noms comme Lionel Sanders, Cody Beals, Jesse Thomas, Taylor Reid, Tyler Butterfield, Paul Ambrose ou Richie Cunninghman. La bourse totale s'élevait cette année à 60 000$ (contre 25 000$ l'an dernier), et du coup, la start list s'est etoffée. Cependant, j'étais relax, trop relax d'ailleurs quand je vois cette photo, quelques secondes avant le départ, où tout le monde est prêt à partir, sauf... Moi, tout à gauche, debout et... Relax.

   De plus, au premier plongeon dans l'eau, mes lunettes partent et je dois m'y reprendre trois fois avant de parvenir à les remettre correctement. Bref, une fois lancé, je me sens immédiatement très à l'aise malgré l'eau fraîche (16°C). En plus, je parviens à me glisser dans un groupe, et je ne force pas trop, c'est le wetsuit Zoot Prophet qui fait tout le boulot. Sur le chemin du retour, je suis trop confortable, et je me mets sur le côté pour essayer de dépasser, mais malheureusement durant les derniers 800m, je ferais le yoyo, sans jamais vraiment pouvoir m'éloigner du groupe. Je sors ainsi avec ce groupe de 5. La première bonne surprise fut qu'enfin, le sub 27 était atteint (26'58'', de justesse). La deuxième bonne surprise fut que je réalisais que le leader du pack n'était autre que Sanders, et je me suis retrouvé à courir à côté de lui jusqu'à nos vélos. Un moment vraiment spécial. Les autres personnes du pack étaient mon ami Pat Brisindi, Ryan Cain, et Pierre-Yves Gigou.

   Une fois embarqué sur le vélo, n'ayant pas de powermeter, je me suis fié au feeling, qui m'a fait aller un peu vite sur les 20 premiers kilomètres. J'ai rattrapé du monde, dont Gigou, qui m'a ensuite redoublé plus loin. Je suis ensuite entré dans ma vitesse de croisière jusqu'au kilomètre 50. J'ai bu seulement deux gourdes sur le vélo contre quatre d'habitude, et je n'ai eu aucune crampes. J'ai aussi beaucoup moins mangé que d'habitude. C'est intéressant de voir qu'avec l'expérience, je stocke davantage de réserve pour ce type d'épreuve.

   Au kilomètre 50, je me suis fait rattraper par le train des trois premières femmes, avec à l'arrière James Seear et Ryan Cain, piégés, car l'arbitre qui suivait à moto prévenait que si on doublait, il fallait sortir les watts pour doubler tout le train et ne pas gêner la course des femmes. J'étais un peu écoeuré de me faire rattraper par Meredith Kesler et ses copines, alors que j'étais parti 4 minutes avant elles, alors je me suis saigné dans une côte afin de semer tout le monde. J'ai eu les jambes explosées au sommet, mais j'ai réussi à prendre le large... Pour 5km, car tout le monde m'a repassé à l'occasion d'une longue descente. Cette fois, nous sommes sortis de l'autoroute pour entrer dans la montée Ryan, plus étroite, et c'était tout simplement impossible de doubler à cause des motos des médias qui filmaient les femmes à l'avant. Pendant environ 15 - 20km, je suis resté en arrièredu train, frustré, car ça n'avançait vraiment pas au rythme que j'aurais voulu dans ces petites côtes. Devant moi, Seear et Cain parlaient carrément ensembles. Sur la fin de la montée Ryan, donc proche du chemin Duplessis et ses fameuses montées, je demande l'autorisation à l'arbitre de doubler. Il me l'accorde et je me faufile entre les motos et m'échappe à nouveau.

   Au pied de Duplessis, je suis presqu'à 40km/h de moyenne, mes Falcon Rampage ont fait un travail magnifique, mais le quasi-plat est maintenant fini. Dans les côtes, je rattrappe un autre pro, qui décide de me suivre, puis c'est Seear et Cain qui nous rejoignent. Entre deux blagues sur le fait que cette partie n'est pas la plus agréable, Meredith Kessler nous rejoint juste avant le sommet, et s'excuse de me doubler pour une troisième fois. Je la pardonne volontier, vu que cette fois, elle est venue seule sans ses copines. C'est à nouveau un joli train donc qui redescend vers la T2. Au final, mon temps vélo est de 2h17'08'', un peu déçu d'avoir été bloqué un moment, car du coup j'ai roulé à peine 18 secondes de mieux qu'en septembre, sauf que cette fois, grâce au petit répis à mi-course, je me sens nettement d'attaque pour la course à pied.

   Je suis parti directement sur le pace travaillé à l'entrainement, 3'50''/km, et ça a été un peu difficile de le tenir dans les premiers kilomètres assez vallonés. Je me suis fait rattraper par Monnink, et me suis accroché à lui. Au bout de 5km, nous entamons la piste cyclable du petit train du nord, plate, et du coup je retrouve un deuxième souffle, accélère et sème Monnink. Je fais tomber le pace à 3'45''/km de moyenne au kilomètre 10, et j'ai trois personnes en ligne de mire devant moi. Cependant, j'ai une baisse d'énergie au kilomètre 11. Je passe ce kilomètre au bout de 3h30 d'effort, donc je me fixe comme objectif de finir à 4'00''/km pour faire 4h10. Je ne doublerai plus personne de la course, mais j'ai Antoine Joicoeur Desroches à 50 mètres devant, et je m'efforce de ne pas le perdre. Grâce à lui, nous tenons un 3'58''/km, même dans les 5 derniers kilomètres qui se durcissent à nouveau avec de belles montées. Je suis sur les bases de 4h09, mais la montée finale dans le village aura raison de moi. Dans cette dernière côte, je perds Antoine. A ce moment, c'est 90% mental, et l'autre moitié physique. Je franchis la ligne heureux et soulagé en 4h10'35''. 15ème à la sortie de l'eau, 14ème en posant le vélo, et 14ème à l'arrivée. J'aurais été 5ème l'an dernier avec ce temps, alors que cette année les 5 premiers ont cassé le record du parcours. Une très belle cuvée 2015, donc !

Crédit photo : http://julienheon.com/

   C'est une petite victoire que celle d'avoir pu ne pas perdre de places au long de la course. L'autre victoire, c'est d'avoir couru 1h21'58'' sur mon 21km sur un parcours pas facile, ce qui constitue de très très loin ma meilleure course à pied en triathlon, et du coup mon meilleur temps sur 70.3. Pour finir, aucun amateur ne finit devant moi, ce qui est soulageant en quelque sorte, car ça me donne un peu moins l'impression de faire un hold-up à chaque fois que je prends un dossard avec un numéro à un ou deux chiffres !

IRONMAN 70.3 MONT TREMBLANT - 1,9KM+90KM+21,1KM

4h10'35''

Nage : 26'58'' (1'25''/100m, 48ème temps)

Transition 1 : 3'41''

Vélo : 2h17'08'' (39,378km/h, 19ème temps)

Transition 2 : 0'50''

Course : 1h21'58'' (15,445km/h, 3'53''/km, 11ème temps)

15ème sur 2391 partants

14ème pro.

Les photos ici.

 

Voici le resume de la course a Sasha au Ironman Mont-Tremblant 70.3 ce dimanche passe:"L'IronMan 70.3 de Mt Tremblant ...

Posted by Zoot Team Canada on Thursday, June 25, 2015

 

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 00:01

   Le triathlon de Drummondville a été l'un des premier au Québec et a même fait l'objet d'une coupe du monde gagnée par Chris McCormack il y a une vingtaine d'année. Il était assez logique que Triathlon Québec choisisse cet emblême pour une course draft legal sur distance olympique. Malheureusement, malgré les bourses de 10 000$, le succès n'a pas été présent du côté des inscriptions, et les quelques élites inscrits ont été relégués sur le triathlon groupe d'âge, avec drafting. L'avantage, c'est que je pouvais tester mes Falcon Rampage de 88mm en mode course.

   La rivière était déchaînée à cause des grosses pluies de la semaine, et la natation a même failli être annulée, mais ce sera finalement dans un fort courant que le triathlon aura bien lieu. Je visais à cette course un top 5 car je savais que tous les bons athlètes étaient présent, et j'avais 4 noms en tête que je savais bien meilleur que moi (Gilbert, Lefebvre, Vézina, Al-Sabbagh). Ces quatre là signeront d'ailleurs des chronos de 17 à 20 minutes sur la nage, prenant déjà une bonne avance sur moi et mes 23 minutes.

   Cependant, j'ai eu d'excellentes sensations sur le vélo qui m'ont fait remonter des places, dont Al-Sabbagh et Vézina. Je me sentais très bien sur 30km, mais j'ai malheureusement mal géré, car j'ai eu une baisse de régime dans les dix derniers kilomètres. J'ai tout de même signé l'un des meilleurs chronos sur le vélo avec 41km/h ce qui donne pas mal de confiance à 8 jours du 70.3 Mt Tremblant.

   En transition, en 6ème place, j'espérais retrouver de l'énergie sur la course, comme c'est souvent le cas, mais j'ai eu de terriblement mauvaises sensations rien que pour traverser la transition, et sur les cinq premiers kilomètres de course, je voulais arrêter tous les dix mètres. La seule chose qui m'a fait continuer, c'est de voir que j'allais à un très bon rythme, vers 3'30''/km. J'ai évidemment bien ralenti sur la deuxième moitié, car je ne pouvais ni tenir ce rythme, si supporter ce manque d'énergie, et la fin a été un peu plus agréable. J'ai cependant vraiment fini sur les rotules, ayant remonté à la 4ème place, à 20 secondes du 3ème, mais n'ayant jamais pu le rejoindre, et je me suis même fait doubler par Al-Sabbagh dans le dernier kilomètre en étant incapable de coller et combler les 10 secondes qui me séparaient de lui.

   Je me suis allongé peu après la ligne d'arrivée, et il m'a fallu deux bouteilles d'eau pour me relever. Je pense que le fait d'avoir fait un vélo overpace dans la grosse chaleur a rendu cette course à pied la plus terrible que j'ai eu à faire, sans énergie et déshydraté. Mais au moins, je signe un temps correct pour des jambes sans jus (36'33''), brise le 2h, et rempli mon objectif de top 5.

TRIATHLON FBL DE DRUMMONDVILLE- 1,5KM+40KM+10KM

1h59'17''

Nage : 23'39'' (1'34''/100m, 15ème temps)

T1 + Vélo : 59'05'' (3ème temps)

T2 + Course : 36'33'' (5ème temps)

5ème sur 180 partants

4ème élite.

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  • : Sacha Cavelier Triathlète
  • : Après une formation d'ingénieur en France ou je découvre le trail et l'ultra, je combine le triathlon élite à un doctorat de 2015 à 2020 au Canada. Maintenant papa et jeune chercheur universitaire, je suis modestement retourné a mes premiers amours, dans le mid-west américain quelques temps et maintenant en Australie. Ce blog raconte 15 années de vie sportive.
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